Les avocats des condamnés avaient promis d’interjeter appel. Trois (03) ans après la décision de justice dans l’affaire dite « Imam Ndao », le dossier s’est retrouvé à la cour d’appel suite à la décision du parquet de s’opposer, selon une source judiciaire, à la décision du premier juge. L’avocat de Mokhtar Dokhané, Me Alassane Cissé; 15 jours après la décision de justice, avait, ainsi que d’autres de ses confrères, interjeté appel.
L’histoire judiciaire du Sénégal n’a jamais connu un dossier de terrorisme aussi retentissant. Avec une accusation lourde de plusieurs centaines de pages, le procès a tenu en haleine, durant des semaines, magistrats, avocats, journalistes, parents des accusés et simples curieux. A la salle 4 du palais de justice de Dakar, lors du procès qui a démarré en Avril 2018 après son ouverture le 27 décembre 2017, les mis en cause, arrêtés depuis 2015 entre la Mauritanie et le Sénégal, se sont tour à tout défendus des accusations portées sur eux. Le verdict, tombé le 19 Juillet avec des acquittements, celui de l’Imam Alioune Badara Ndao (il a seulement été condamné à un mois de prison ferme pour détention illégale d’arme) et , des condamnations allant de 5 à 20 ans de travaux forcés, est frappé d’appel. Le parquet, apprend t-on de source judicaire s’est opposé à la décision du premier juge Samba Kane plusieurs condamnés ont aussi interjeté appel dont Mactar Diokhané à travers son avocat, Me Alassane Cissé. Ce, dans le délai de 15 jours après la décision. Le dossier est actuellement au Parquet général de la cour d’appel de Dakar. En attente d’être enrôlé, toutes les personnes concernées peuvent se préparer à faire face au juge.