L’attentat à la bombe meurtrier perpétré samedi devant une école de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, a été condamné par de hauts responsables des Nations Unies, dont le Secrétaire général, António Guterres. L’attaque a entraîné la mort d’au moins 30 personnes, dont plusieurs écoliers.
La plupart des victimes seraient des filles, qui quittaient le bâtiment à la fin de la journée scolaire. Selon les médias, la ville était pleine d’acheteurs, à l’approche des célébrations de l’Eid-al-Fitr.
Dans une déclaration publiée par son porte-parole, Stéphane Dujarric, M. Guterres a exprimé sa condamnation et sa plus profonde sympathie aux familles des victimes ainsi qu’au gouvernement et au peuple afghans, et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées. « Les responsables de ce crime odieux doivent être tenus pour responsables », a déclaré M. Guterres, soulignant l’urgence de mettre fin à la violence en Afghanistan et de parvenir à un règlement pacifique du conflit.
Henrietta Fore, la Directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a réagi dans un communiqué de presse.
« L’UNICEF condamne fermement l’horrible attentat perpétré aujourd’hui près de l’école Sayed Ul-Shuhada, à Kaboul, en Afghanistan », a déclaré Mme Fore. « L’attaque a coûté la vie à des dizaines d’écoliers, pour la plupart des filles, et en a gravement blessé beaucoup d’autres. La violence dans ou autour des écoles n’est jamais acceptable. Les écoles doivent être des havres de paix où les enfants peuvent jouer, apprendre et socialiser en toute sécurité », a-t-elle ajouté.
La cheffe de l’UNICEF a ajouté que les enfants ne doivent jamais être la cible de la violence, et que l’agence des Nations Unies continue d’appeler toutes les parties au conflit en Afghanistan à adhérer aux droits de l’homme internationaux et au droit humanitaire, et à assurer la sécurité et la protection de tous les enfants.
Enfin, le Président de l’Assemblée générale, Volkan Bozkir, a réagi par un tweet, dans lequel il a décrit l’explosion comme « une attaque odieuse et lâche ».
M. Bozkir a exprimé sa tristesse face aux « vies perdues et aux dizaines de blessés, en particulier ceux des jeunes écoliers », et a condamné le ciblage de civils innocents.