Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-126-generic #136-Ubuntu SMP Wed Nov 6 10:38:22 UTC 2024 x86_64
Diamalaye Layenne Appel 768x432 1

Appel Seydina Limamou Lahi: A la découverte des différents khalifes de la communauté Layène 

Le Khalifa, par définition c’est le processus de succession d’une autorité religieuse en général. Comme après la disparition du Prophète Mouhamed (PSL), des hommes choisis pour leur intégrité morale, leur droiture devait le succéder. Cinq Khalifs ont dirigé la communauté Layène, il s’agit de : SEYDINA Issa Rohou Lahi : de 1909 à 1949, de Seydina Madione Lahi : de 1949 à 1971, Seydina Issa Lahi II : de 1971 à 1987, Mame Alassane Lahi : de 1987 à 2001. Après la disparition de Cherif Abdoullahi Thiaw, Serigne Mamadou Makhtar Laye est l’actuel khalif des layène.

Seydina Issa, fils de Seydina Limamou

Né à Yoff, en 1876, Issa fils de Seydina Limamou et de la sainte Fatimata Mbengue passa une enfance calme et studieuse. Il apprit ses premières notions coraniques chez Tafsir Ndiaga Gueye qui comptait parmi ses élèves un garçon qui deviendra le grand érudit Tafsir Ibrahima Mbengue, bien connu à Rufisque. Selon des témoignages, Jusqu’à l’âge adulte, Seydina Issa vécut sous l’autorité ferme et vigilante de son vénéré père, et mena des jours paisibles assombris de temps à autre par les rudes épreuves qui frappaient son père et sa communauté. Il passait le plus clair de son temps à lire divers ouvrages, si les travaux champêtres ne le retenaient pas à l’extérieur de la maison. L’accession de Seydina Issa au « Khalifat, c’est-à-dire à la succession de Seydina Limamou à la tête de la confrérie layène, constitua non seulement une confirmation des prédictions de ce dernier, mais surtout une preuve supplémentaire pour les layène, de la véracité de la mission divine de ces deux Saints Maîtres.

SEYDINA ISSA ROUHOU LAHI

Seydina Mandione

Seydina Madione LAHI est né en 1881 à Yoff et est rappelé à Dieu en 1971 à Yoff. Il est à la tête de la confrérie de 1949 à 1971. Avec Seydina Issa, la communauté layène avait atteint maturité spirituelle et stabilité sociale, et effectuait dans la tranquillité, des activités religieuses, des oeuvres sociales d’entraide, d’éducation des enfants et des activités économiques prospères (agriculture, pêche, commerce, culture maraîchère …), tout en entretenant d’assez bonnes relations avec les autres confréries religieuses et avec les Français qui administraient le pays. Dès lors, son frère et successeur Seydina Mandione Lahi ne s’imposa d’autres tâches que d’assurer la continuité. Ce qu’il fit avec bonheur, et avec d’autant plus d’aisance qu’il connaissait toutes les ficelles de la lourde charge qui reposait sur ses épaules. Il fut en effet durant les quarante années d’apostolat de Seydina Issa son plus proche lieutenant, son conseiller et son émissaire à qui il confiait les missions les plus délicates. Peu loquace, Seydina Madione n’avait nullement la vocation d’un prédicateur disposé à haranguer les foules. Il se contentait de répéter à toute occasion des injonctions à craindre Dieu à le servir avec constance, en demeurant fidèle à la tradition du prophète Muhammad (P.S.L), à s’attacher à la droiture morale, à se détourner de ce bas monde.

SEYDINA MANDIONE LAHI e1738310718321

Seydina Issa LAHI (dit Baye Seydi Thiaw) 

Seydina Issa LAHI (dit Baye Seydi Thiaw) est né en 1914-1915 à Rufisque et est rappelé à Dieu en 1987 à Yoff. Il est à la tête de la confrérie de 1971 à 1987. Avec le décès de Seydina Mandione, en 1971, une nouvelle étape de cette évolution allait démarrer, suite à l’accession de son fils Seydina Issa II à la tête de la confrérie. Étape caractérisée par une plus grande diffusion de l’enseignement de Seydina Limamou et de ses khalifes, Il en résulta une meilleure connaissance de la confrérie, de son idéologie et de ses guides. Grâce à la diffusion d’images et de discours par la radio, la télévision et la presse écrite, mais aussi au fait que c’est sous le khalifat de Seydina Issa Il qu’intervint une manifestation publique majeure : la cérémonie commémorative du centenaire de l’Appel de Seydina Limamou, qui eut lieu le 5 Juin 1981.

A l’occasion de cette manifestation grandiose, affluèrent à Yoff les personnalités les plus représentatives du Sénégal, une foule nombreuse composée d’hommes et de femmes layène, des invités et un grand nombre de sympathisants venus spontanément. Après son rappel à Dieu, intervenue, suite d’une longue maladie, le mardi 13 octobre 1987, El Hadj Abdoulaye Thiaw, fin orateur, eut l’occasion de dire au Président de la République du Sénégal venu à Yoff le 26 Février 1988 clôturer sa campagne électorale, cette vérité bien simple : »… Seydina Issa II s’en est allé, les mains propres car nous n’avons pas connaissance d’une dette contractée par lui, ni auprès des autorités publiques ni auprès d’un particulier.

Seydina Mame Alassane LAHI

Seydina Mame Alassane LAHI est né en 1917-1918 à Yeumbeul et est rappelé à Dieu en 2001 à Yoff. Il est à la tête de la confrérie de 1987 à 2001. A la disparition de Seydina Issa II en 1987, il fut remplacé à la tête de la confrérie par Mame Alassane Laye fils de Seydina Mandione. Homme discret qui volontairement était demeuré, effacé, refusant les louanges et les honneurs ; lui qui fut surnommé Serigne Rane se trouva d’un seul coup projeté au premier plan. Durant ses jeunes années, il travaillait comme maçon et gagnait sa vie à la sueur de son front. Il fait bénéficier ses talents de maître maçon à la confrérie par sa participation à la reconstruction du mausolée de Seydina Limamou, à l’édification de la mosquée de Yoff, à la construction du mausolée de son père Seydina Mandione… Autant dire que c’est un homme qui, loin de compter sur les dons des fidèles, aimait subvenir à ses propres besoins par son travail.

SEYDINA MAME ALASSANE LAHI rotated e1738310854507

Chérif Abdoulahi THIAW LAHI, un khalife modèle

Bien avant sa naissance, Seydina El Hadji Abdoulahi THIAW LAHI fut annoncé par son ancêtre Seydina Limamou Mahdi (PSL) qui demandait dans un de ses prêches, si les fidèles avaient vu le drapeau ou l’étendard qui flotte du haut de la Case de Coumba Ngoye. Ce drapeau symbolisait un certain Abdoulahi qui devrait vulgariser son appel. C’est ainsi qu’il naquit en octobre 1926 d’une descendance noble, aussi bien du côté paternel que maternel. En effet, il ne fait pas de doute qu’il est fils de Seydina Issa (Prophète de Dieu) fils aîné de Seydina Limamou Lahi (PSL), le Mahdi attendu à la fin des temps. Du côté maternel, il est originaire de la noble famille des Damels du Cayor, du fait qu’il est le fils de Sokhna Ngane DIOP qui elle, est fille de Coumba NGOYE et de Silmakha DIOP.

Sa naissance était attendue, elle eut lieu au moment où son père se trouvait à sa résidence de Dakar. L’émissaire Abdoulaye SECK qui était chargé de lui annoncer l’heureuse nouvelle lui dit que Sokhna Ngane DIOP a mis au monde l’enfant attendu.

Serigne Mamadou Makhtar Laye : Un homme cultivé, effacé et très discret

La disparition de l’illustre fils de Seydina Issa Rouhou Lahi, Abdoulaye Thiaw Laye, va constituer une continuité de l’œuvre du Mahi. Le successeur du défunt Khalife désormais connu, demeure non seulement un érudit, mais aussi un intellectuel. C’est au Sénégal qu’il a commencé ses études. Après le lycée Blaise Diagne, Mamadou Makhtar Laye Ibn Seydina Mandione Laye s’est rendu à l’étranger notamment au Maroc et en France. Après 10 ans dans cette partie de l’Europe occidentale, le nouveau Khalife est revenu au bercail et a notamment travaillé dans le secteur des télécommunications en tant qu’expert en informatique.

images 2 1

À 69 ans, il devient le 6e Khalife de la communauté Layène et devra conduire ses destinées, poursuivre l’œuvre de Serigne Abdoulaye Thiaw Laye et protéger ainsi l’héritage du Mahdi.  Serigne Mamadou Makhtar Laye est aussi un homme cultivé, effacé et très discret.  Intronisé en août 2021 à la suite du rappel à Dieu de Serigne Abdoulaye Thiaw Laye, Mamadou Makhtar Laye est le sixième khalife général des Layennes. Alité depuis quelques années, le fils de Seydina Mandione Laye, deuxième khalife de Seydina Limamou Laye entre 1949 et 1971, n’apparaît plus en public.


Rassemblées par Momar CISSE (Sources : Layène.sn)

Vérifier aussi

Santé Reproductive des adolescents, des Jeunes et des femmes:  Le Sénégal

Santé Reproductive des adolescents, des Jeunes et des femmes:  Le Sénégal bénéficie d’un projet de plus de 10 milliards FCFA pour 7 ans

Dans le cadre de l’amélioration de la santé sexuelle et Santé Reproductive et de la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *