Pour faire face à la cherté de la vie et alléger le panier de la ménagère, de larges concertations ont été engagées et abouties à onze mesures parmi lesquelles figure en bonne place la réduction du prix de certaines denrées de première nécessité. Depuis le début de l’application de ces mesures, le gouvernement se heurte à la réticence de certains récalcitrants qui rechignent à appliquer les nouveaux tarifs comme indiqué.
2275 boutiques ont été contrôlées 2 jours après l’application des 11 mesures qui ont été prises par le gouvernement du Sénégal, 689 commerçants ont été verbalisés lors du contrôle. Ces informations sont du ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana. Le gouvernement affiche la ferme volonté de faire respecter l’application des 11 mesures prises lors de concertations entre les acteurs du secteur. Derrière cette volonté se cache une tout autre réalité, celle de la réalité du terrain. En attestent les difficultés auxquelles se heurte l’applicabilité des nouvelles mesures prises, tendant à réduire la cherté de la vie et alléger le panier de la ménagère.
Ceux qui souffrent le plus de ces mesures «sont les détaillants», s’offusque un commerçant rencontré au marché de Rufisque. A l’en croire, «le détaillant n’a aucun intérêt à augmenter les prix à son échelle.
Le gros du problème, c’est au niveau des grossistes qui ne jouent pas franc jeu». Revenant sur le contrôle sur l’effectivité de l’application des prix, «il estime que cela doit se faire normalement en amont auprès des grossistes» pour voir le prix auquel les produits nous ont été cédés par comparaison à ce qui a été discuté et arrêté avec le gouvernement lors des concertations.