L’ancien président du groupe parlementaire Bby Aymerou Gningue et Pca de Petrosen holding a donné des assurances relatives aux premiers barils de Pétrole et aux Tonnes de gaz qui seront disponibles au 1ier trimestre de l’année 2024. Au chapitre politique il a laissé entendre que ce serait hasardeux et dangereux de reporter une élection présidentielle.
Depuis l’ère des découvertes du Pétrole et du Gaz des progrès ont été par l’état mais il existe des blocages par rapport aux premiers barils de pétrole. C’est quoi le problème ?
Il n’y a pas de problème. Mais le métier du Pétrole est assez complexe et il fait mobiliser des ressources et cela se mesure en milliers de milliards. Le projet du GTA où on doit exploiter du Gaz il y a 3500 milliards investi dans les processus, dans la recherche et c’est dur d’avoir des dates et les caler. Il y a eu la Covid et des crises économiques des ralentissements. A la fin du moi d’octobre 91% du programme de production de gaz a été réalisée » et sur le volet pétrole aussi il y a 92% des investissements qui devraient être réalisés et qui le sont aujourd’hui. Les deux projets dont celui de Sanghomar et celui de GTA nous sommes à 92% de taux de réalisation. Il n’y a pas de problème peut être celui de Yakar Teranga. Alors je peux vous assurer que le taux est de 92% et je suis ferme sur les chiffres. Ce qu’il ya c’est que nous avions prévu de le faire en 2023 mais en vain car il y a eu des crises exogènes qui ont eu des impacts.
De ce point de vue il n’y a pas de problème ni de cout et de rentabilité. Des choses sont analysées avant tout. Dans le système pétrolier ce genre problème intervient toujours. Prenons l’exemple de la Guinée équatoriale , la Compagnie Exon mobile a décidé de vendre l’ensemble de ses actifs. Ce sont des choses qui se passent et qui arrivent souvent dans le milieu. Mais ce que je dois dire le Sénégal a une chance . Au moment où les découvertes sont réalisées il ya eu à la tête un expert en pétrole et un visionnaire. Avec le processus de la gestion de l’économie pétrolière j’ai eu la change d’etre à la tête du groupe parlementaire et els projet de loi et qui sont votées pour éviter les pièges. Je les rassure car c’est un processus en cours et dans le premier trimestre de l’année 2024, le premier baril va sortir et les premières tonnes de gaz dans le projet GTA. Nous sommes inspirés de ce que s’est pas dans d’autres pays.
Il ya des avancées dans l’exploitation, mais l’opinion se pose des questions sur ce que l’on va en tirer. Est-ce que cela a évolué ?
Il y a 3 angles et la première chose c’est que l’économie pétrolière nous permet d’avoir des ressources qui nous poussent à diversifier notre économie. Que cette économie permette les autres secteurs économie que nous avons. Il faut aussi continuer de vivre de la pêche, l’agriculture et les secteurs qui sont porteurs et que le pétrole apporte des ressources nouvelles pour un meilleure planification. Le second est la société intergénérationnelle. Dans la loi qui parle de la répartition des ressources , il y a un fonds de stabilisation et un fonds intergénérationnelle. Qui doit garantir pour les générations qui vivent aujourd’hui et demain. Ce fonds a une garantie telle que nous ne pouvons pas le gager. QIl faut une garantie et cela permet le développement. La loi sur le contenu locale est aussi importante et il fait un booster les Pme et sinon on va échouer. C’est la loi sur le contenu local pour un écosystème avec des entreprises tenues par les sénégalais et ceux qui ont la formation car c’est très technique. Et améliorer la technicité des gens et des entreprises pour la croissance de demain.
Le pourcentage de Petrosen est remis en cause. Mais qu’est ce qu’ on gagne?
Il y a trois types de contrats. Des pays riches comme l’Arabie saoudite et extrêmement riche et un pays qui produit 10 millions de barils par jour pour le pétrole il a des ressources car en faisant des recherches pétrolières il signe des contrats avec des pays. Le Sénégal ne peut pas le faire. Il y a cette manière de donner des concession mais la constitution nous l’interdit. Donc le seul contrat possible c’est celui de partage de production. Pour le projet GTA il a fallu investir 3500 milliards pour les rechercher ailleurs. Mais ceux qui viennent veulent gagner en retour et dans le contrat on nous dit que Petrosen va être porté à 10% et sa participation à 20%. Mais ce n’est pas ce que l’on gagne dans le pétrole. Mais que des entreprises travaillent dans le pétrole et qui sera expliqué au niveau des bénéfices il y aura une taxe et on verra que sur l’ensemble, le pays se retrouve entre 54 et 60%.
L’électricité coûte cher et avec le projet Gaz To Power, mais avec le retrait de BP Dakar Teranga remet tout en cause ?
La finalité du projet Teranga Yakar la grande trouvaille est de faire l’opération Gaz To Power et avoir des coûts de facteurs à maîtriser. Ce qui est un instrument de mesures. Le seul moyen de baisser les facteurs des coûts est de faire le gaz to power. Il y a du gaz dans le projet de Sanghomar et à Teranga. Que Bp se retire ne remet pas en cause le projet. Il faut trouver un opérateur stratégique et on peut le faire en 2024 et que on puissent avoir des décisions finales d’investissements . Ce qui va nous permettre de garder le cap sur l’accès universel à l’l’énergie. Un programme globale mais il ya des opérateurs qui vont venir. Il existe des problèmes en fonction des majors et qui réfléchissent comme ça. Et cherchant à monter en croissance. Mais ce qui est important c’est que les découvertes sont réelles t les exploitations réelles et on fera le nécessaire pour les populations.
A St Louis les pêcheurs ont peur car leurs activités sont menacées de disparition avec l’exploration. Existe-t-il un problème de communication ?
Il faut communiquer car j’ai été à St Louis avec And Ndawlé et des pêcheurs ont posé la question. Je leur ai dis qu’il n’existe pas de contradiction avec les deux activités. Prenez l’exemple de la Norvège. Aujourd’hui la science et la technique et le approches nous permettent d’exploiter le gaz sans impacter la pêche. Il faut discuter mais prendre des mesures pour améliorer les conditions d’organisation de la pêche et il faut les encadrer avec ces acteurs et améliorer les conditions et viser sur une rentabilité du secteurs.
En politique Amadou Ba est victime d’attaque en interne surtout les cadres ? Comment vous avez vécu cette situation ?
Je n’étais pas loin de tout ce processus de sélection. Je voudrai dire aux sénégalais que dans le cadre d’une élection et de la présidentielle il y a un processus qui a abouti à la désignation de Amadou Ba car on a donné carte blanche à Macky et qui a appelé des pans entiers de Bby. C’est une forme de primaire avec des discussions en interne et qui a abouti au choix. La grande coalition Bby est d’accord sur le choix et je fais parti de ceux qui pensent qu’il a le bon profil. D’autres ont fait le choix de sortir en disant qu’il ne se retrouvent pas dans le choix et tentent leur chance. J’ai appris de Wade qu’il ne faut jamais dire jamais et on a des chances de discuter avec ces derniers. Quand on aura fini du parrainage il ne sera pas tard et il est temps de discuter avec eux et d’addition des forces et tout faire pour que nous puissions travailler. Ce qui est important pour le Sénégal c’est déjà les ressources pétrolières mais la plus grande liberté c’est notre sécurité. On a besoin d’un pays stable ou la paix règne et travailler pour son foyer. C’est important et il ne faut pas la perdre. La configuration politique on ne s’est pas trompé car Amadou Ba est serein.
La discipline interne pose problème aussi !
Mais vous savez une élection suscite beaucoup de passion. Chacun reste ambitieux et à mon avis si nous devons être fiers de Macky de son bilan si nous voulons garder le cap il faut être avec lui. Cette discipline de parti nous l’avons. Des gens qui restent ambitieux je respecte leur choix mais que faire pour les ramener et moi je me considère comme un sage et aller de l’avant. Je connais bien ces personnes dont Aly Ngouille Ndiaye, Boune Dionne. Je les connais car défendant la politique de Macky.
Pour le parrainage elle est contestée par l’opposition ?
J’ai voté en 2018 le loi sur le parrainage car après 2017 on avait 47 listes lors des élections nous avions tous vu qu’il était impossible de les tenir en 24h. L’électeur ne pouvait choisir que 5 bulletins mais pas pour une élection présidentielle. J’ai voté cette loi et avec le dialogue national qui est un dialogue avec 8 commissions. Les conclusions ont et acceptées par Macky et personne n’a contesté pour mettre le filtre. On a fait des aménagements aussi. Donc avec 13 députés c’est bon. Avec 125 maires pour être parrainés et celui dit citoyens ; nous en sommes aussi dans l’engouement comme en 2019 mais on ne le retrouve pas. Dans notre coalition nous sommes à plus d’1 million 500 mille parrains. La dernière réunion aussi nous avions évalué et avec un objectif d’environ 2 millions 700 parrains.
On vous taxe d’inélégance républicaine car vous avez assez de députés et de maires !
Mais vous savez bien que le parrainage un moyen d’animer sa base et un moyens d’animer la coalition mais c’est une façon aussi car l’idéal est de traduire tous les parrains en bulletin de vote. Ma volonté aussi est de faire cela. Il existe des fiches que j’ai remplis moi-même. Car ce qui est important c’est de traduire le parrain en bulletin et j’ai pris cette engagement. On peut se rendre que le nombre de voix ne dépassant pas 10.000 voix. Il ne faut jamais laisser le terrain aux autres.
Macky en tournée à l’intérieur du pays. Pensez-vous que cela va peser sur la balance en 2024 ?
Mais je crois que ce n’est pas les tournées mais le bilan qui va impacter sur le présidentielle. Nous avons le Pse et qui est donc découpé en programme d’action prioritaires et tous les chiffres sont dans le Pap3. Quand Macky parle pour dire que dans la région de Fatick voilà la grande orientation etc. Et je suis un fervent défenseur de la territorialisation et il faut aller de la base au sommet avoir des taux de croissances moyens de 7% sans le pétrole et donc on peut espérer les 10% avec le pétrole.
Alors est-il paradoxale de faire des tournées alors qu’il bat campagne pour Amadou Ba ?
Cela dépend du bord ou on se trouve. Mais il est important d’avoir des contacts avec les populations car à chaque fois que je l’écoute et des extraits ce sont les populations qui disent merci. En matière d’équité et d’investissement public dont l’interland, il n’y avait que deux universités dans les régions. Aller à St Louis avec le nombre et dans le sine saloum, dans le région de Thiès, Ziguinchor etc. C’est une transformation structurelle que les gens ne voient pas. Aller dans le Cayor ou les choses ont changé et avec une commodité extraordinaire. Mais il faut dire merci et casser la fracture qui existait enter les pays de l’intérieur et de la cote. Maintenant en même temps il y a le PAPS3. Des programmes qu’il ne va pas dérouler du fait qu’il ne sera pas candidat. Mais on espère que son candidat va le faire et on espère qu’il le fera.
Il risque de faire la campagne mais en réalité il existe un risque ?
Oui le régime mais c’est Macky qui a décidé de ne pas y aller. Il n’a pas besoin d’être Un candidat de l’ombre. Macky est engagé pour soutenir Amadou Ba. Mais activement aussi et il sera même un grand directeur de campagne. Il n’est pas dit qu’il sera un Medvedev veut pas dire qu’il sera le Medvedev ! Il tourne la page mais Macky est depuis 20 ans au pouvoir. De 2001 à nos jours mais on nom est lié aux grandes actions du pays. Apres 20 ans il y a l’usure du pouvoir et il a un souci. Est-ce la trajectoire ? Est ce que ce pays de paix et de concorde sera préservé. Mais nous avons gagné par le débat, la discussion, le dialogue. Va-t-on perdre tout cela mais il faut une continuité.
L’idée de report de la présidentielle est agitée ? Vous en pensez quoi ?
C’est une idée saugrenue et je parle pour ce pays. Nous avons besoin de respecter le calendrier républicain et tout le monde sait ce que ce type de régime représente. Il serait hasardeux et dangereux de reporter une élection présidentielle. Je pense qu’il est dangereux de le faire. C’est la raison pour laquelle ceux qui s’agitent et il existe même dans notre camp ceux qui l’agitent, ils sont en train de montrer qu’il ne sont pas d’accord avec Amadou Ba. Mais ce que est important c’est qu’il faut un respect du calendrier et donnons la chance aux citoyens de choisir le président qu’ils veulent. On va dans une aventure et quand est ce qu’on va sortir.
Ousmane Sonko débouté par les deux cours dont celle de la Cour suprême et la Cour de la Cedeao ?
Non la cour de la Cedeao a dit qu’aucun des droits de Sonko n’a a été violé ou piété car vous savez ce que les juges les juges représentent. Ils sont de 16 pays. Je suis étonné quand je vois des gens qui parlent. Mais dans d’autres maos vous tenez des propos vous n’allez pas passer la nuit. Le droit s’exerce et regardez le juge de Ziguinchor et qui prend une décision. L’état a fait un recours et en allant à la cour suprême qui casse le jugement et demande à ce que le tribunal de Dakar se penche sur le dossier. Ce qui montre que ce pays. C’est un pays de droit et c’est important de respecter nos institutions. La justice est fondamentale dans un pays. La justice est le meilleur garant de nos libertés et le meilleur du flux d’investissement qui peut changer nos vies demain. Il faut respecter nos institutions c’est le cas de la Présidence. Dans le drapeau du pays mais il existe un autre ou c’est écrit MS comme AD, AW. Il faut du respect.
Mais le parti de Sonko parle de complot !
C’est facile et il faut revisiter l’histoire. Quand le juge a prononcé le droit mais ils sont dit qu’ est bon. Mais quand c’est le jugement qui est favorable il est bon et le contraire il est mauvais ; mais il faut arrêter car le meilleur exemple de l’état de droit c’est cette affaire. Un juge qui dit non. L’agent judicaire de l’etat va faire dans la juridiction supérieure et la a cour suprême casse et renvoi l’affaire pour que l’affaire soit rejugee. Nous sommes dans un pays où il faut revenir sur les valeurs . Un dossier sur lequel des gens sont morts, une personne diffamée et qui ont entrainé le retrait des listes électorales mais après la procédure suit son cours.
Pensez vous que l’état sera à l’aise pour 5 cette décision de justice sachant qu’il avait donné raison à Me Tine sur le parrainage ?
Les décisions de la Cedeao ne peuvent s’imposer. Si la cour constitutionnel du pays décide de quelque chose, cette décision, je ne vois pas comment une cour à l’extérieure puisse tout changer. Ce qui est important c’est que ce pays est souverain avec ses lois et bien sur on appartient à la Cedeao. Ils ne leur revient pas de dire qu’il faut le réintégrer et cela n’est pas de leur ressort. Nous avons un code électoral consensuel de 92 et il faut un dialogue franc aussi.
Il existe un point car l’opinion sa préoccupation est de dire qu’elle est le problème avec le Pastef ?
En tout cas je vois que quelque chose car celui qui suit ce pays et qui connaît les crises et le maillage sur la question de sécurité, Avec des généraux mais si vous voyez les conclusions et les dangers sont confrontés notre pays. Nous sommes assaillis de toute part et c’est comme une pieuvre à combattre sur tous les plans. Il est pernicieux de voir les différents concours dans ce pays mais ce type d’arguments ont été portés aux juges de la Cedeao. Les sénégalais savent ce qu’ils ont vécu mais quelque soient le problèmes il faut aller librement et quand on empêcher tout cela, il faut un pays stable et un pays qui a fait choix d’avoir une république et sur le développement, c’est la meilleure façon. Ceux qui se sont trompés ce sont ceux qui n’ont pas voulu prendre part au dialogue. Des dialogues naissent des solutions consensuelles.
Que dire des libertés car des manifestions sont interdites sous Macky Sall ?
Mais quelqu’un avait dit qu’en matière de droit il faut savoir que l’l’interdiction est l’exception chez nous. Cet arrêté d’Ousmane Ngom, mais tout le monde a crié . Alors quand il y a eu les gilets jaunes le préfet avait pris un arrêté en disant que personne ne peut marcher sur telle avenue etc. alors il y a la capacité de dialoguer et les choses se sont réglées. Les partisans de Sonko ont raté le train du dialogue et il fallait éviter la politique de la chaise vide.
.Le Marathon budgétaire s’ouvre aujourd’hui avec 7000 milliards. Que dire du travail des députés ?
Difficile car chaque législature a ses spécificités . Et je m’étais interdit de juger la 14ième mais ce qui est important et une décision consensuelle c’est à mon avis que dans les plénière ils se sont mis d’accord pour les débats. Ce qui veut dire que les débats sont organisés et que chaque ministère ne peut pas depasser 200 mn de débat. C’est une bonne avancée car nous avons un système très lourd. C’est un marathon mais Il faut le réformer et avoir une session pour les recettes et les depenses5 et passer à l’examen du budget. Ce sera plus facile et mérite des réformes. La réflexion est entamée car ces trop long et inefficace.
Cette assemblée risque-t-elle de disparaître après l’élection ?
Je ne sais pas car en politique les gens peuvent se retrouver demain. Mais ce qui est certain c’est que la configuration va changer car chaque président aura besoin de majorité pour gouverner. Il le faut aussi.
MOMAR CISSE