Au Bénin le président Talon décide de ne pas briguer un troisième mandat en 2026. Réélu le 11 avril dernier, le président béninois a pris l’engagement devant plusieurs organisations de la société civile africaine notamment « Togo Debout » ou encore « Tournons la page ».
Des sociétés civiles qui organisent jusqu’à aujourd’hui, un sommet citoyen sur la démocratie et la bonne gouvernance et l’alternance sur le continent. Au centre de leurs préoccupations, il y a le nombre limité des mandats des chefs d’Etats de la CEDEAO. Alors que le recours au troisième mandat se multiplie sur le continent. Ainsi le président béninois, lui affirme qu’il ne changera pas la constitution qui prévoit au maximum deux mandats de cinq (05) ans : « il convient de limiter les mandats.
Quand on fait la balance des avantages et les inconvénients, l’évidence est claire, limiter les mandats à tous égards au profit du peuple, que de laisser les uns et autres rester éternellement dans la fonction. Vous avez absolument raison de prôner l’alternance, je m’associe pleinement à votre action et je m’engage devant vous à l’a défendre », a déclaré le président béninois Patrice Talon lors d’un sommet citoyen de la société civile africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance et l’alternance sur le continent .
« En être témoin, un exemple, ici comme mes prédécesseurs. Ce mérite, il n’est plus le mien ici au Bénin, c’est un acquis pour nous. Mes prédécesseurs l’ont montré. J’ai simplement à faire comme eux afin que ceux qui vont venir continuent à faire comme nous. Car nous devrons donc œuvrer à renforcer cela au Bénin. Chacun devra œuvrer à ce que se soit durable, mais vous, vous pouvez le porter au delà de notre frontière, au-delà des frontières du Bénin. J’ai en tout cas l’obligation de ne pas donner de leçons. Je suis honoré de défendre sur la terre béninoise cette vertu qu’on attend des gouvernants de ne pas se prendre pour Dieu tout puissant, l’éternel », a-t-il témoigné.