Le capitaine Ibrahim Traoré, auteur d’un putsch vendredi au Burkina Faso qui a vécu deux coups d’Etat en huit mois, a été officiellement désigné mercredi soir président du Burkina Faso, selon une déclaration intitulée Acte fondamental lue à la télévision nationale.
Le capitaine Ibrahim Traoré, est désormais le chef de l’État. Et à ce titre, il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l’État, du respect, des traités et accords internationaux auxquels le Burkina Faso est partie. C’est à lui qu’il revient de définir et d’orienter la politique sécuritaire, économique, social, et la restauration de l’intégrité du territoire. La nouvelle junte au pouvoir a énoncé le nouvel acte fondamental qui fonde l’exercice de l’État en attendant l’adoption de la prochaine charte de la transition.
Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) reste l’organe central de l’État et assure donc la continuité et la gestion des affaires de l’État. Il est toujours composé d’un président, le capitaine Ibrahim Traoré, de deux vice-présidents, d’un coordonnateur et de deux commissions.
Le capitaine Ibrahim Traoré, auteur d’un putsch au Burkina Faso qui a vécu deux coups d’Etat en huit mois, est officiellement désigné mercredi soir président du Burkina Faso, selon une déclaration intitulée Acte fondamental lue à la télévision nationale. « Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) assure les fonctions de chef de l’Etat, chef suprême des forces armées nationales », indique l’Acte fondamental.