La campagne pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 au Sénégal est marquée par une intensification des tensions. Parmi les incidents récents, le mouvement des femmes de PASTEF (MOJIP), affilié à la coalition Diomaye Président et soutenant le candidat Bassirou Diomaye Faye, rapporte une attaque violente contre sa caravane à Saint-Louis plus précisément à Bango. Selon les responsable du cortège, cette agression aurait été perpétrée par des partisans d’Amadou BA, représentant la coalition au pouvoir.
Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et les jeunes qui attendaient le convoi de la Coalition Diomaye président à Nioro, dans la région de Kaolack. Selon les témoignages recueillis sur place « depuis 19 h on est venus ici très nombreux pour attendre que Bassirou Diomaye Faye arrive et qu’on puisse le voir, mais vers 22 h la police est venue et a commencé à tirer sur nous sans raison.
Leur voiture a roulé sur deux jeunes qui ont eu des fractures à la jambe », a témoigné un jeune, C’est vers 22h que les heurts ont éclaté avec les policiers qui ont tiré des grenades lacrymogènes sur la foule. Suite à cela, le coordonnateur départemental de Pastef a été arrêté et placé en garde à vue.
L’attaque a eu lieu alors que le cortège des « femmes linguéres » étaient dans les rues de Saint-louis. L’incident a été détaillé par Maïmouna Bousso, une des leader du MOJIP, qui a vivement critiqué l’attaque sur les réseaux sociaux. Elle a condamné cet acte comme une manifestation de désespoir de la part de leurs adversaires, tout en affirmant que de telles actions renforcent la détermination de son mouvement à œuvrer pour l’avenir du pays. Elle a également partagé des images des victimes, qui ont reçu des soins suite à l’assaut.
Poursuivant, il a affirmé qu’il a une bagarre rangée. « Des nervis étaient là armés de machettes. Ils ont commencé à s’en prendre à nous et des jets de pierres ont démarré. Pour riposter certains ont brûlé des pneus. La police a réussi à disperser les foules à tirs de lacrymogènes. Nous sommes des victimes, nous n’avons rien fait de mal à part venir ici tranquillement pour voir notre leader. Il faut que ces genres d’agissements cessent dans ce pays, les gens de l’APR sont mauvais et ne supportent pas la concurrence et ils ne connaissent que la corruption.
A rappeler que suite à ces malheureux incidents, deux blessés ont été enregistrés, leurs jambes fracturées.