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Cancer infantile: Entre 800 et 1200 nouveaux cas dénombrés chaque année 

Le Sénégal enregistre entre 800 et 1200 nouveaux cas de cancer infantile. Le taux de guérison avoisine 52%. Révélation faite par le conseiller technique du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Moustapha Barro qui a pris part à la visite de la plateforme mondiale pour l’accès des médicaments contre les cancers infantiles.

Le cancer infantile une maladie profondément inéquitable. Chaque année, 400 000 enfants et adolescents développent un cancer, dont 90% vivent dans des pays à revenu intermédiaire et faible. Les types les plus courants restent la leucémies, les tumeurs cérébrales, les  lymphomes et tumeurs solides.Dans les pays à revenu élevé, plus de 80% des enfants atteints de cancer sont guéris. Dans les pays à revenu intermédiaire et faible, moins de 30%. Les décès évitables résultent d’un manque de diagnostic, de diagnostics erronés ou de retards dans le diagnostic, d’obstacles à Taccès aux soins, d’abandon de traitement et de décès par toxicité. Pour remédier à cette profonde inégalité, l’OMS et l’Hôpital de recherche pour enfants St. Jude ont lancé en 2018 l’Initiative mondiale de l’OMS pour le cancer chez l’enfant (GICC), avec l’objectif qu’en 2030, 60% des enfants atteints de cancer survivent et atténuent la souffrance pour tous. Selon le chef technique de la plateforme mondiale pour l’accès des médicaments contre les cancers infantiles, Santiago Milan, de ‘OMS à Genève, l’initiative aide les pays à améliorer les résultats pour les enfants qui ont un cancer et aussi pour les familles. « L’OMS supporte les pays à trois niveaux à savoir le bureau OMS au Sénégal, celui d’Afrique et le bureau à Genève. Nous accompagnons toujours les pays à travers la direction du ministère de la Santé avec qui l’OMS travaille depuis des années », dit-il. Et de poursuivre : »Beaucoup de pays, justement, ont des problèmes de prise en charge du cancer de l’enfant ». A l’en croire, l’OMS travaille avec 12 pays dont le Sénégal et cible 50 pays d’ici quelques années.

Pour Dr Fatou Bintou Diagne,  pédiatre oncologue au niveau de l’hôpital Dalal Jam, le Sénégal reçoit chaque année environ 200 enfants atteints de cancer. « C’est une prise en charge qui est multidisciplinaire, avec un seul centre qui est l’hôpital Dalal Jam. Ces cancers pédiatriques  sont guéris pour la plupart par la chimiothérapie. Pour certains cas de cancer, nous avons besoin d’une chirurgie complémentaire, rarement de la radiothérapie, mais quand même encore pour certains cas », fait-elle savoir. Et d’ajouter : » Ils n’ont pas de facteur identifié dans leur genèse. Donc, pour les prévenir, il faut vraiment les diagnostiquer très tôt et faire un traitement complet, avec des médicaments disponibles de qualité, mais également sans rupture parce que ce sont des traitements qui s’étalent entre 6 mois à 3 ans ». Elle relève que les traitements  se font généralement en ambulatoire. « Pour la plupart, les familles font des allers-retours, donc il y a un coût important lié au transport. Il y a également l’hébergement des familles qui se posent, parce que c’est un seul centre, ce qui fait qu’il y a une grande importance de décentraliser les soins et de les rapprocher du domicile des malades », plaide-t-elle. Elle souligne que les taux de guérison avoisinent 52% actuellement, ce qui lui fait qu’il y a une grande part qui reste à faire avec  des malades qui viennent encore à des stades un peu avancés. Sur les cancers les plus fréquents, elle fait noter les leucémies constituant le premier cancer. « C’est un cancer avec des signes qui sont rapidement évolutifs. Le diagnostic se fait rapidement, de même que la référence », soutient-elle. Ainsi, elle plaide la disponibilité des médicaments souvent en rupture.

« On estime entre 800 et 1200  le nombre de nouveaux cas de cancers de l’enfant »


Selon le conseiller technique du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moustapha Barro, au Sénégal, on estime entre 800 et 1 200 le nombre de nouveaux cas de cancers de l’enfant. « Pourtant seuls environ 250 parmi sont pris en charge à l’unité d’oncopédiatrie de Dalal-jam. Face à ce constat, le Sénégal a fait le choix de placer les cancers de l’enfant parmi les priorités de sa lutte contre le cancer. Depuis 2021, nous nous sommes alignés à l’initiative mondiale contre le cancer de l’enfant, conduite par L’OMS », dit-il. Et de poursuivre : »L’intégration dans la plateforme GPACCM vient renforcer cet engagement, en nous offrant l’opportunité d’assurer un accès durable à des médicaments essentiels de qualité, abordables, disponibles en quantité suffisante et sans interruption pour nos enfants ». A l’en croire,  cette plateforme permettra aussi de renforcer la chaine d’approvisionnement, d’appuyer les mécanismes de gouvernance pharmaceutique et d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles. « La visite de cette plateforme s’inscrit dans une étape stratégique de notre feuille de route. Elle permet de faire le point sur notre niveau de préparation, de consolider la collaboration entre les acteurs nationaux (représentés ici par le comité technique mis en place) et internationaux, et d’identifier ensemble les prochaines étapes », indique-t-elle.

NGOYA NDIAYE

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