L’institut Mondial pour la Croissance Verte (GGGI) a tenu un atelier de renforcement de capacités des journalistes dans les domaines du changement climatique et de l’assainissement. Une rencontre qui entre dans le cadre de la poursuite du dialogue au niveau sous-régional, pour une meilleure prise en charge desdites questions.
Dans le cadre du projet « d’assainissement urbain inclusif à travers un modèle de croissance verte », l’institut mondial pour la croissance verte (GGGI) a tenu un atelier de renforcement de capacités des journalistes dans les domaines du changement climatique et de l’assainissement. Selon Mamadou Konaté, représentant GGGI, il s’agit de se mettre d’accord sur les principes de l’assainissement inclusif à l’échelle des villes, de voir les différents services et les relations avec le climat en termes d’impact, de solutions résilientes au climat pour mieux les comprendre et de pouvoir contribuer à la sensibilisation aux changements de comportement. » Cela va permettre d’aider à une meilleure prise en compte des politiques publiques dans le domaine, mais aussi de voir quelles sont les requêtes, points de vue et recommandations qui peuvent nous permettre aussi d’améliorer et de les prendre en compte dans la formulation de nos programmes et politiques étrangers », dit-il. Et de poursuivre : » Il y a beaucoup à faire dans l’assainissement qui est un secteur compliqué et nécessite de faire des investissements qui ne sont pas visibles « . Il fait noter que l’assainissement n’est pas assez intégré dans les politiques publiques. « Nous sommes entrain de travailler avec la direction du changement climatique,de la transition énergétique, écologique et des financements verts et la direction de l’assainissement sur une étude qui va mieux nous aider à prendre en compte les enjeux liés à l’assainissement dans la contribution déterminée au niveau national », fait-il savoir. A l’en croire, les professionnels des médias sont incontournables pour le changement de comportement. « Ils aident pour que le message passe dans tous les formats et supports », martèle-t-il.
Pour le représentant du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, Abdoulaye Senghor, avec les stratégies nationales mises en place, il nécessaire de partager et de capitaliser avec les journalistes. « Il s’agit de faire en sorte que les populations puissent être mises à niveau par rapport à ces stratégies et de nous aider dans des actions concrètes », dit-il. Et de renchérir : » Les journalistes peuvent participer sur la communication, les messages cohérents et les concepts. Ils ont besoin d’être mis à niveau ». De son avis, ces informations ne sont pas accessibles auprès des populations.
NGOYA NDIAYE