Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
Cherté de l'aliment de bétail: Les revendeurs répercutent le prix sur les moutons
Cherté de l'aliment de bétail: Les revendeurs répercutent le prix sur les moutons

Cherté de l’aliment de bétail: Les revendeurs répercutent le prix sur les moutons

A quelques semaines de la fête de la Tabaski, l’heure n’est pas à l’achat des moutons ni au grand rush.  Les Sénégalais, de vraies personnes de dernières minutes, n’ont pas encore bien réagi. Et pour cause, les béliers sont coûteux. Les revendeurs répercutent le prix de l’aliment de bétail sur le prix du mouton. 

Dans la banlieue, les petits ruminants commencent à faire leur apparition. Des points de vente sont ouverts un peu partout à travers les artères, bien qu’ils soient clairsemés. Au croisement Béthio, dans la commune de Golf Sud, en passant par la corniche, vers Hamo 3, tous ces coins sont « inondés » de bêtes. « Nous avons fait un long trajet pour amener ces bêtes. Même si ce sont les jeunes qui s’activent dans ce business en attendant les Peuls, les Maliens ou les Burkinabés.

L’aliment de bétail est excessivement cher, sans compter l’eau et la prise en charge des personnes qui nous accompagnent », argue l’un d’eux. Sow lui, vient de Matam, vers le nord. A l’en croire, ils éprouvent des difficultés énormes pour faire face aux voleurs et raquetteurs. « Nous n’avons pas de gardien et des cas de vols sont signalés. Si l’Etat nous aide, notamment dans l’aliment de bétail, l’eau et la sécurité, les prix pourraient connaître une nette baisse, d’ici à la fête », ajoute-t-il.
Des moutons qui coûtent entre 150 000 francs; prix moyen et 2 000 000 de francs, prix plafond. De quoi donner le tournis aux pauvres gorgorlou (crève-la-faim). « C’est normal que les bêtes soient chères. Le prix du sac de foin a augmenté, de même que celui du sac d’aliment qui est passé du simple au double », révèlent-ils.

Au niveau de Golf sud, les travaux du Bus transit rapide (BRT) ont créé un vaste désordre. Impossible pour les téfanké de trouver un lieu pour exposer leurs bêtes. Les rares clients qui y mettent les pieds, déplorent la cherté des bêtes. «J’ai été dans un point de vente, mais impossible d’avoir un mouton pour le moment. Je ne comprends pas une telle situation », explique un client qui regrette de n’avoir pas élevé de mouton. « J’avais l’habitude d’élever un mouton, mais je n’ai pas pu le faire cette année. C’est inaccessible pour le moment car trop cher. J’attends encore, peut-être la veille », ajoute-t-il.
Certains vendeurs guettent les premiers clients. Cependant, bien que les moutons affluent petit à petit, les clients ne s’approchent que très peu de ces bêtes. La raison, leurs prix sont, à l’heure actuelle, intouchables! A Pikine en particulier au foirail des petits ruminants. « Les gens pensent que les moutons sont chers, mais il suffit de marchander. Il y en a qui ont acheté à 75 000 FCFA, mais à leur actuelle, impossible d’en avoir », indique un téfanké.

Momar CISSE


 

Vérifier aussi

Comportements « INAPPROPRIES » des ASP dans les brigades, Commissariats et sur les routes: L’ex capitaine Touré rappelle ses troupes à l’ordre 

Comportements « INAPPROPRIES » des ASP dans les brigades, Commissariats et sur les routes: L’ex capitaine Touré rappelle ses troupes à l’ordre 

Dans une note en date du 11 décembre, la direction de l’agence d’assistante à la …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *