Le leader de l’alliance patriotique du millénium, Youssoupha Mbodji a présenté son programme à travers un livre intitulé « Le Sénégal du Millenium ». Dans ledit ouvrage de 502 pages de 19 chapitres avec 15 défis centraux, l’auteur traite des leviers sur lesquels s’appuyer pour développer notre pays. Il s’agit de l’éducation, l’Agriculture, la santé, les mines l’industrie, l‘économie, les finances entre autres.
Comment développer le Sénégal, le leader de l’alliance patriotique du millénium, Youssoupha Mbodj semble détenir la recette miracle. A travers un livre programme intitulé « Le Sénégal du Millenium », l’auteur a fait un état des lieux pour chaque secteur d’activité puis les contraintes et problèmes identifiés. Selon Youssoupha Mbodj, candidat à la Présidentielle de 2024, il y a la caution et le filtre avec le parrainage de 0,6% (42 mille électeurs) de l’électorat qu’il faut d’abord franchir. « Mais, nous sommes candidats à la candidature. Notre particularité est qu’on se fonde sur 5 piliers à savoir l’entreprenariat qui n’est pas prôné par les patriotes, le développement personnel pour un nouveau de type de militantisme nouveau pour faire de futurs députés et le code de marché public. Il y a aussi la gestion de projet, ce sont des programmes que nous allons développer dans l’école de parti », dit-il.
Et de poursuivre : « Au Sénégal, il y a des partis d’appartenance de PS et PDS résumant l’industrie politique de notre pays, mais nous nous ne sommes dans cette industrie. Je travaille dans le parapublic avec la Senelec, nous avons commencé par un mouvement citoyen que nous avons érigé en parti ». A l’en croire, leur parti peut se résumer par le troisième millénaire qui doit être de paix, d’abondance, de développement et qui doit être sénégalais. « C’est tout le sens de notre politique au développement avec un plan appelé millenium Sénégal. C’est l’objectif de nos activités. Et on ne peut pas être candidat sans pour autant avoir un programme en bonne et due forme. A travers ce livre de 500 pages 19 chapitres, nous avons essayé de décortiquer ce que l’Etat a fait bien comme mauvais et chercher les contraintes les problèmes et ensuite proposer des solutions. Nous avons laissé une brèche pour permettre aux autres qui lisent d’apporter leurs points de désaccords que nous allons intégrer dans le millénium », laisse-t-il entendre.
Revenant sur l’emploi des jeunes, il est d’avis que cette problématique tourne sur deux points à savoir l’entreprenariat et l’industrialisation qui n’a pas encore démarré. « Toutes les politiques et stratégies mises en place tournent autour du développement des PME et PMI alors qu’on pouvait faire sur le GMI (la grande entreprise). C’est une politique qu’on va décider. Il faut créer des passerelles pour que les jeunes passent sur des métiers beaucoup plus intéressants », suggère-t-il. En ce qui concerne l’actualité politique, il indique que les acteurs doivent orienter le débat sur des sujets beaucoup plus intéressants comme le développement, la santé, l’éducation l’industrie et non se concerter sur la limitation de mandat. Le leader de l’alliance patriotique du millénium reste convaincu que l’on doit couper le cordon ombilical entre la justice et l’exécutif. « Le sentiment qui se dégage aujourd’hui est que la justice n’est pas équitable pour le justiciable envers le justicier. Il y a de bons hommes de justice des magistrats, ces types d’homme existent toujours il faut qu’on les place pour le justifié et le justifiable, il est irrecevable à ce 21e siècle d’aller jusqu’au tribunal pour avoir un casier de justice. Les services sont là et la dématérialisation aussi, on peut s’inscrire et l’obtenir.
La politique carcérale et la réinsertion restent primordiales. Il urge qu’au niveau de nos prisons qu’on commence à créer des centres de métiers parce que la place de l’homme n’est pas dans la prison, pas de chasse à la sorcière. I il faut intégrer le prisonnier de le faire un homme bien en l’aidant à trouver des métiers simples pour les encadrer », martèle-t-il.
NGOYA NDIAYE