Lors des dernières assises du FMI et de la Banque mondiale, le rôle de l’Afrique dans l’économie mondiale a été mis en lumière. 50 ans après l’organisation de leurs dernières réunions annuelles sur le continent, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont de retour en Afrique pour leur assemblée à Marrakech, sous le signe de la réforme et du financement climatique.
Le continent est confronté à un ensemble complexe de défis, car les hausses agressives des taux d’intérêt à travers le monde ont créé une pénurie de financement pour les nations africaines, soulignant ainsi l’urgence d’explorer des alternatives pour favoriser le développement économique.
L’exportation en Afrique en plein essor
Un rapport récent met en lumière l’évolution de la dynamique de la chaîne d’approvisionnement et les perspectives des exportations du continent. Alors que l’Afrique cherche à accéder aux marchés mondiaux, nous explorons les facteurs clés qui façonnent son paysage commercial et les implications pour sa croissance économique.
Gambie : un marché boursier pour les entreprises
En Gambie, des développements financiers passionnants font la une des journaux. Le pays s’est récemment engagé sur la voie de la croissance et de l’expansion économiques, en mettant l’accent sur les marchés financiers et le tourisme. Le gouvernement prévoit également la mise en place d’un marché boursier.
Nigeria : l’aquaculture dévoile son potentiel avec l’appui du FAO
Au Nigeria, l’aquaculture démontre son extraordinaire potentiel de création d’entreprises et d’emplois. La demande d’aliments d’origine aquatiques est élevée dans le pays le plus peuplé d’Afrique, où le poisson représente 37 % de l’apport en protéines animales.
Une récente analyse du secteur nigérian du poisson-chat menée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a montré à quel point il est important, estimant la valeur de la production annuelle de poisson-chat à quelque 2,6 milliards d’USD.
Kenya : la filière du cuir victime des importations
Un récent rapport de la Kenya Association of manufacturers a révélé que l’industrie du cuir est l’un des secteurs les plus anciens et les plus résistants de l’économie kenyane. Cependant, il n’est pas assez performant et est passé d’un statut de producteur net de devises étrangères à celui de consommateur net de devises étrangères.
Les acteurs du secteurs ont exhorté le gouvernement à mettre en place des politiques pour stimuler la croissance, mais les résultats n’ont pas été concluants. Il y a un mois, le gouvernement avait promis de limiter les importations de produits finis en cuir, mais les professionnels restent sceptiques.
Alors que les institutions de Bretton Woods font face à un concert croissant de critiques sur la sous-représentation des pays les plus pauvres dans leur processus de prise de décision, le FMI et la banque mondial ont annoncé qu’elles prévoyaient d’accorder à l’Afrique des sièges supplémentaires au sein de leurs conseils d’administration. Ce geste sera-t-il suffisant pour combler le désir d’une meilleure représentation au sein des institutions internationales des pays africains ?