L’indignation se généralise avec cette violence qui sévit à l’assemblée nationale. La députée de la majorité qui a reçu un coup de pied est toujours sous surveillance médicale. Pour El Hadj Momar Samb Sg du RTAS et membre du Hcct est monté au créneau. Invité de l’émission du « Grand oral » sur Rewmi fm il déclare que « Ce sont des émeutiers qui sont à l’hémicycle. »
Vous avez suivi ce qui s’est passé à l’assemblée nationale. Quelle est votre analyse là-dessus ?
Comme tout le monde c’est regrettable. On a été choqué et c’est comme lors de l’installation . J’ai suivi et j’ai vu un homme qui quitte le pupitre pour aller administrer une gifle à la dame. Ensuite un autre a riposté en lui donnant le coup de pied dans le ventre. C’est pénible et c’est des comportements au niveau de l’assemblée nationale. Moi c’est la première fois ‘que je vis cela. C’est agressive et cela ne surprend personne car c’est un prolongement. Il ne faut pas s’en indigner il faut juste savoir que c’est le cours normal des chose. Le 12 septembre avec l’ouverture de la plénière c’est ce qui s’est passé.. Cela a été choquant. Des députés qui arrachent des micros, des tables et des chaises et qui emportent de urnes devant servir à voter. C’est pénible. La lecture politique c’est que nous avons à l’assemblée des émeutiers et des gens qui ont une ligne de violence, se radicalisme verbale mais physique aussi. La preuve nous a été administrée en mars 2021. Des gens sortent dans la rue pour casser, pour piller, saccager et incendier, des entreprise de presse. C’est une ligne politique populiste. Les pratiques du dehors vont etre menées à l’intérieur et c’est pathétique. Des années au cours desquelles, toutes critiques à l’encontre de ces dirigeants est sujette de menaces de morts. Les journalistes en ont eu pour leur grade. En 2019, quand il fallait attendre les résultats et que des organes donnaient des ceux déjà collectés il y a eu des menaces et d’autres avait arrêtés. En 2021 en mars des organes ont été saccagés. Leur véhicule incendié. C’est donc une suite logique et il faut s’attendre au pire. Cela augure des lendemains non heureux et que l’opinion doit être informée. Même la guerre est une continuation de la violence. Il ya le non respect des valeurs de l’éthique. Il faut respecter les règles.
Cette violence vous l’avez dit mais beaucoup indiquent qu’elle est insidieuse. En tant que éducateur aussi qu’est ce que vous en pensez ?
Je suis parfaitement d’accord car au fond il n’y a pas de dichotomie entre la sphère politique et sociale ou civile. Tout est liée. Quelqu’un disait que nous avons des représentants que nous méritons et que nous sommes. Ils sont avec nous et nous la vivons. C’est un contexte de crise et le populisme est partout. Cela émerge et cet comme dans les années 30. C’est comme Hitler et Mussolini. Cela part de cela. Il y a une crise morale en terme de valeurs et des repères perdues. Je suis d’accord sur cela. Ça déferle dans la rue et c’est partout. Je le lie avec la vision politique que je lie cela en phénomène mondiale et nationale. Regardez Trump et quelles sont ses valeurs. Il fait attaquer le Capitole et c’est du jamais vu car des gens ne respectent pas les règles républicaines. On en verra d’autres. Au Brésil, en Italie avec la faction fachiste qui a peis2le pouvoir Et. Et le populisme produit de la haine ni l’amour et ni la générosité ou de la solidarité. Il faut briser tout élément symbolisant la haine. Les forces politiques déchirent tout de la République contre l’autorité maraboutique, coutumiers même les forces de l’ordre.
Mais où va-t-on ?
C’est une bonne question. Mais je ne sais pas. On est dans une situation qui appelle l’incertitude et des lendemains sombres. Il faut une lumière qui éclaire car il y a le leg et le Sénégal est un havre de pâix. Il faut rappeler ce leg aussi car le Sénégal est un et indivisible. Tout est dans l’instabilité avec ce qui nous entoure. La violence avec des pays qui nous entourent. Si dans notre pays avec les ressources du gaz et le pétrole, le pays sera convoité. La malédiction du pétrole et des gens risquent de créer de la guerre civile. Les armes de l’Irak, avec aussi Kadhafi de même que le Congo. C’est de l’histoire qui nous donne des leçons. Il nous faut briser les lignes de haines et construire des ponts qui réconcilient. L’on prône la fermeté face aux comportements de la sorte, de la rigueur mais c’est tout à fait important. Si l’état est faible, nous sommes perdus et on aura aucune protection d’aucune sorte. Ce sera dans la loi de la jungle. Mais regardez ce qui s’est passé sans pour autant que l’on agisse comme on l’aurait souhaité. Mais l’état cherche toujours l’équilibre.
Mais des scènes de violences y en a eu !
Mais pas de cette façon. On est dans les 16 jours d’activisme et c’est de l’inculture de la part de ces gens-là. Il faut rechercher les causes dans l’éducation et le système. Il y a quelques chose qui s’est brisé et c’est la problématique d’une crise africaine, sociétale et toutes les valeurs sont perdues. On aime plus l’autorité et il y a une conduite qui doit être respectée. Quand on piétine toutes les autorités, tout est détruit. Il faut le respect de l’autorité de l’état , ses parents… Ce paradoxe est un fait d’ignorance où les lignes politiques sont acceptées. On est contre un système, on l’intègre et on en profite. C’est avec tous les privilèges. C’est dommage. Pour d’autres c’est le souhait de porter le chaos comme les anarchistes de l’intérieur et mettre le feu dans cet état. Il y a un problème de probité. Mais c’est la République qui est en danger.
Par rapport à l’engagement des marabouts dans la sphère politique, ils s’exposent à des critiques aussi et c’est une problématique ?
C’est une question que je voulais soulever et nous avons dans cette politique de massela. On a laissé faire beaucoup de choses et on a des partis d’obédience confessionnelles et religieuses. C’est interdit. On piétine la Constitution dans rien dire. Et c’est sélective dans l’approche des sélections. Et j’en appelle à cela. J’appelle toutes les forces politiques et on doit y réfléchir sur la question. Qu’on ait ses consensus fort sur la création se parti. On a plus de 500 partis. Et dans cette perspective et dans la précipitation de tout rationaliser, les outils dont le parrainage a été combattu sous une autre forme. Il faut revenir à un Ndeup national qui n’épargnera personne. De l‘opposition au pouvoir et il le faut. Tous les corps de métiers y passent car la gangrène est partout et le vivre ensemble est en jeu. Tout le monde est interpellé. Toutes les forces vives de la nation sont interpellées. Déjà en mars les commerçants ont beaucoup perdu. C’est le patronat qui doit dire non et oui pour la République. Même le paysan aussi. Au Burkina Faso tout est abandonné, des écoles fermées et nous ne l’avons pas chez nous. C’est la question qu’on doit se poser. Dans l’équilibre de notre nation, des chefs religieux peuvent avoir un apport important et c’est un leg bref un héritage avec la préservation de la paix.
L’espoir est il permis car on dirait que tout ce que vous dites est utopique dans un contexte de confrontation ?
Je pense que je l’ai dit et que l’état seul ne peut rien réussir. Les populations sont impliquées. Il y a des organisations de la société. sont dans la sphère pour juste réaliser du vivre en commun et qui travaillent à rapprocher les positions en terme de dialogue national. Les marabouts ont leur parti et les syndicats aussi qui drainent des travailleurs. Tout le monde doit s’impliquer car la république c’est nous. Cela appartient plus à nous enfant. Nous devons aussi transmettre ce leg et cette responsabilité comme tout le monde. Le sens des responsabilités et l’implication de tous l. Les politiques ne doivent pas être seul. Non ! Je pense que j’ai bon espoir comme on dit on peut tromper une parti du peuple un temps mais pas tout le monde tout le temps. Il y a un éveil des consciences et les gens disent que c’est pas possible. Des gens nous narguent aussi. Il faut prendre garde et ne pas cultiver la haine. Le monde appartient à l’avenir. Regardez au Brésil, Lula a été diabolisé et puis il est revenu. Donald Trump est parti et il a tout fait mais il est parti. Il croyait faire un ras de marée lors des élections de représentants mais il a été battu. L’avenir est dans la paix.
L’affaire des deux gendarmes fait rage dans les débats avec leur disparition. Sommes-nous dans l’ère des disparitions mystérieuses ?
J’avoue que c’est une question que je n’ai pas beaucoup suivi. Y a t-il une ère de disparition de gendarmes ? Il faut convoquer des documents aussi…C’est rare de voir des gendarmes disparaître et c’est un phénomène nouveau et il faut aussi en savoir les causes. Il faut se ressaisir aussi. J’ai même entendu dire que c’est un insulaire et qui ne peut pas se noyer. Devant une situation sérieuse, ce serait bien que les enquêtes nous éclaircissent. D’ailleurs le Procureur a ouvert une enquête. On porte des accusations à nues et comme si tout le monde s’effondrait.
L’affaire Pape Alé Niang, ce qui pose la problématique du Secret défense. Il se pose un problème de principe n’est-ce pas ?
La question je l’ai abordé sous l’angle de la déontologie et politique. Dans le nouveau code de la presse les droits d’accès libre à l’information mais ajoutant sous réserve du secret défense. Cela mérite une attention. Pour un professionnel non seulement du secret de l’enquête et de l’instruction. Pape Alé s’est il acquitté ? A- t-il a été journaliste jusqu’au bout. Il y a une violation de ces règles de profession. Le respect de la vie privée, dans le compte rendu le secret défense revient. Notre liberté d’expression n’est pas absolue. Il y a des limites et il faut comprendre cela de la sorte. De la préservation de la paix et de sa stabilité donc il faut choisir. Au nom de la révélation du secret défense devrait-on créer le chao pour un journaliste ? Pape Alé dit : « J’ai consulté le document…) Nous parler de dépénalisation ! Mais il y a l’aspect politique. Pape Alé est connu pour être partisan et qui appelle à tel ou tel acte et attitude à travers des lives..En 2019 qui prônait la diffusion des résultats sur Walfadjri ?. Il y a des gens partisans, des journalistes partisans et qui sont incompatibles d’avec la fonction. Le Cored qui fait un good job, avec Madiambal qui a été rappelé à l’ordre quand il a dérapé sur la question de l’ethnicité. C’est l’attitude du professionnel et il faut un respect du statut quo. Il faut être vigilant et s’attendre à ses genres de situations là. C’est important donc et je disais qu’il faut aussi savoir cela. Il y a de la médiocrité dans la fonction et quand une personne viole ses règles il y a un problème et quand cette violation menace cette sécurité c’est dommage. Mais aussi c’est la liberté de toute une nation et c’est inadmissible et c’est dommage. Du point de vue intellectuel c’est inacceptable.
Parlons du mandat de dépôt. Est-il nécessaire aussi.
J’ai entendu dire que Macky avait dit qu’il ne mettrait pas un journaliste en prison sous son magistère. Soyons sérieux. Dire cela c’est avoir une vision mais quand on est d’accord que la crise qui sévit et. gangrène tous les corps de métier on ne peut plus rester dans cette vision idéaliste et on entre dans ce qu’on appelle la menace des libertés de presse. Depuis 2012 par rapport à ce qui précède on pas vu de journaliste en prison. Cette exception confirma la règle. Des organes de presse ont été saccagés. Nous devons aussi dans la déontologie, dire que les faits sont sacrés et ils sont sacrés. Des Unes qui ont été changées. Je crois que cette ligne politique populiste et émeutière a envahi la presse et des orientations et des écrivains , des universitaires. Il font pénétrer dans la conscience des jeunes, des idéologies et d’en être les acteurs. Il faut des repères historiques. J’ai peur de l’aspect islamistes dedans car des gens se proclament qui sont autour de cette approche là. On parle d’infiltration et ils sont partout. Le commissaire Keita disait que la chose est dormante et des procès montrent que des choses montent. Cette ligne à des acteurs qui sont partout et ces marabouts. Il faut dire que le pouvoir des marabouts que nous connaissons est en danger et ceux aussi sont en danger et ils rasent tout ce qui est symbole de ce qui se représente et le pire est dans le pays. Il faut les identifier et être dans une posture républicaine qui n’empêche pas la divergence. C’est normal mais les gérer c’est accepter d’être ensemble aussi dans une même nation. Il faut rendre hommage à ceux qui gouvernent aujourd’hui. On a fait l’audit du fichier et des cabinets qui saluent la fiabilité du fichier juste pour dire qu’il y a eu de la transparence.
On reproche à la majorité l’instrumentalisation de la justice pour éliminer des adversaires politiques comme le cas Ousmane Sonko !
Il y a cette attitudes mais il faut des faits. Et ne pas spéculer. Les faits c’est quoi. Sonko a été amené par l’état à se faire masser ? Il a reconnu s’y être rendu. Faite le rapprochement entre la raison médicale évoquée et le salon. Car il s’y est rendu en plein couvre feu. Il s’y est rendu seul sans ses garde du corps. Mais les faits qui peut les nier ? Imaginer que des gens qui parlent de complot. Mais c’est immonde. J’aime bien discuter de toutes les question mais pas de spéculations. On est à imaginer comment l’état a pu tout comploter. Sans les faits où est la main de l’état’ ? Quand on évoque le certificat médical, mais c’est la Justice. J’en reviens à ce que j’ai di. Accepter les règles de la république c’est accepter l’autorité de institution. Mais quand on injurie toutes les institutions mais qu’elle es la fiabilité et l’intégrité de l’individu. Quand on accuse le Président de la république de ne pas aimer la Casamance, on s’interroge sur un équilibre mentale dans ces actes. C’est du populisme.
MOMAR CISSE