Face à la presse, les membres de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) ont réagi aux accusations de l’opposition sur l’audit du fichier électoral de même que l’arrêt de la Cour de la Cedeao. La majorité présidentielle a validé les conclusions des experts électoraux.
Lors de sa conférence de presse, tenu au siège de l’APR, la coalition de la majorité présidentielle valide les conclusions des auditeurs relatives à l’audit du fichier électoral. BBY renseigne que le fichier électoral audité, malgré quelques anomalies relevées, est cohérent et fiable. A en croire Cheikh Sarr, l’un des plénipotentiaires de ladite majorité à la commission politique du dialogue national et membre du comité suivi, « le fichier est fiable sur la base d’un certain nombre de critères parmi lesquels ont peu citer le fait qu’il n’y a pas de doublon dans le fichier, ni de bureau fictif. « Toutes les normes sur le plan international ont été respectées en termes de confection de fichiers. Et donc la conclusion dit même s’il y’a quelque légère anomalie le fichier électoral Sénégalais est fiable et peut être utilisé aux prochaines élections. »
Pour Cheikh Sarr, l’inscription avec l’extrait de naissance et le certificat de résidence sont conformes à la loi et seulement 10,9% se sont inscrits avec ces documents, 86,4% se sont inscrits avec la carte nationale d’identité. L’opposition confond inscription et production de cartes électeurs. » Dans la même veine, il indique que « s’il est vrai qu’il y a dans le fichier 214. 199 électeurs soit 3,2% du fichier total des empreintes digitales non explicables, la Direction de l’autonomisation des fichiers (Daf) a procédé à des contrôles sur les numéros d’identification nationale pour s’assurer de l’unicité de l’électeur. La position de l’opposition qui a participé au processus depuis le début est inquiétante car c’est l’opposition qui avait exigé qu’il yait l’audite. »
Ce face à face avec la presse a été une occasion pour la majorité de revenir sur l’arrêt de la cour de justice de la Cedeao du 28 avril dernier. Lequel a ordonné à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage, dans un délai de six mois, Pour les membres de la majorité présidentielle, « au regard du protocole qui organise les compétences et la jurisprudence de la Cour, révèle des erreurs graves qui vicient sa teneur juridique » argue l’ancien ministre de la justice Professeur Ismaila Madior Fall.