Le commissaire Keita a un français châtié. Il ne parle pas sanskrit. La langue de Molière ? C’est vraiment son truc, sa langue perso à lui, au point que parfois, on éprouve beaucoup de mal à le suivre quand il met le pied sur la pédale des révélations. Tenez ! Dans un récent entretien avec la presse, l’ancien commissaire Cheikhna Keïta a fait des révélations surprenantes concernant ses relations propres avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Probablement, des relations de chef à subalterne, puisqu’il précise qu’à l’époque, Ousmane Sonko ne respirait que par lui : » il m’était très proche. Il m’obéissait au doigt et à l’œil, quitte à m’offrir de l’argent et à réparer mon véhicule quand celui-ci tombait en panne. Rien que pour que j’intègre le Parti Pastef. Mais j’ai refusé ». Tout cela est bien possible. Mais pourquoi alors, avoir refusé le « sombî » que lui offrait un jour Sonko, comme cela se fait dans la tradition africaine ? N’essayez surtout pas de comprendre. Lui sait, Sonko aussi. Quoique l’histoire soit un peu tronquée, selon le gars de Pastef.
Sébé