Barthélémôy Jazz, ou Barthélamine, comme on dît à Mont Roland ou à Keur Moussa ,ne pourra pas dire qu’il a passé un week-end de rêve. Au contraire.
Une vraie course contre la montre. Il était partout, et nulle part, pour tenter de redorer son blason. Aussi bien au niveau des télés que des radios, dans le but d’ effacer ce hideux visage de traitre que certains lui collent, depuis qu’il transforme l’Abass du Pastef, en agneau du sacrifice.
Un exercice pas du tout aisé d’ailleurs, puisque les arguments exhibés devant les sénégalais ne pesaient pas lourd, l’obligeant , à son tour, à cracher du venin sur les gars du Pastef pour retourner les coups:
« Yène bou lène ma fonto ! Vous ne pouvez pas faire vos bêtises et nous en faire porter la responsabilité. Nous n’avons pas les mêmes démarches. Vous avez choisi le « gatsa-gatsa », :et nous, nous avons opté pour le dialogue. Un dialogue auquel vous avez refusé de participer. Nous sommes au Sénégal et ici la conquête du pouvoir se fait uniquement par voie électorale »
Soit. Mais marrant tout de même d’entendre Barthélamine le « thiokyman », parler maintenant de dialogue et de seule voie des urnes.
Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Tout peut être question de contexte.
Sébé