Ça y est. Depuis longtemps. Assez longtemps, même. C’est le jour où j’ai appris que Big Mack se préparait pour une sorte de » Oumra » hors saison, et qu’il sollicitait l’avion présidentiel pour une dernière fois, que je me suis dit: il va s’installer ailleurs et brader ce qui reste de son APR.
Ni savant, ni pytonisse. J’avais déjà senti l’odeur de la mort roder autour de l’APR, et c’était normal. Sans conteste. En douze ans, l’Alliance pour la République (APR) avait su s’imposer et écraser les autres formations politiques par le truchement du » ndioudj-ndiadj, le fameux système politique sénégalais qui permet de noyer l’adversaire, sans une goutte d’eau.
« So », aidés par les membres de la coalition Benno Bokk Yakaar, les républicains du dr Macky ont réussi à se créer une véritable force de frappe, en faisant du neuf avec des « vieux pneus ». Mais depuis que le Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a pris le pouvoir, les membres de l’ancien régime se font tout discrets, et ne pèsent plus lourd sur l’échiquier politique.
Les raisons? Les contes et légendes de la Cour de comptes, les révélations du Covid-19, mais aussi l’avenir incertain qui incite à aller prospecter ailleurs, du moment que les maroquins…ont migré.. au Maroc, ou au Canada, dit-on.
Sébé