L’ancien magistrat démissionnaire et avocat à la CPI, n’est vraiment pas trop copain copain avec le Pastef. Au contraire ! C’est un régulier des critiques quand il s’agit de s’en prendre au parti au pouvoir, et un grand taciturne, quand on tourne le regard vers l’opposition.
On l’a remarqué bien avant la présidentielle (où il a roulé seul pour récolter les résultats que l’on sait), et il continue à le faire puisqu’il ne peut mâcher ses mots contre le Pastef, même si c’était pour voter la loi Amadou Ba Numéro 2 Il est clair que le président du Parti ETIC (dont le nom rappelle un vieux club de Thiès), remet en effet question l’objectivité des députés face à la nouvelle loi, dénonçant au passage, une justice à géométrie variable.
« Quel député de bonne foi pourra nier demain (…) que l’on n’est pas sorti du cercle vicieux de la politique des deux poids, deux mesures ? », s’interroge-t-il, avant d’accuser la nouvelle loi, de chercher à protéger les partisans de Pastef en leur garantissant « une totale impunité ?
Est-ce alors le juge ou le politicien qui parle ? Il faudra sans doute faire preuve d’un peu de patience, pour le savoir Mais en attendant, avez-vous remarqué que presque tout ce qui reste des grands opposants connus (Idrissa Seck, le juge Dem, Thierno Bocoum…) appartient à la cité du rail, sans pouvoir tomber d’accord entre eux ?
Sébé