Difficile de donner tort au ministre français qui disait : « un ministre ça ferme sa g…ou ça démissionne. » Lors du grand meeting de la coalition Benno Bokk Yakaar tenu le 5 février dernier, Pape Malick Ndour, le ministre de la Jeunesse, n’avait pas manqué d’interloquer.
Pince sans rires, il avait interpellé l’attention de tous, quand il a fait part de son engagement de mobiliser au moins 5 000 jeunes pour conduire le leader du Pastef au tribunal, si jamais ce dernier ne déférait pas à sa prochaine convocation. Simple bravade ou vraie déclaration politique d’un responsable en face d’un groupe de jeunes militants survoltés?
En tout cas, ce discours guerrier n’a pas été pris à la légère par l’autre camp. Entendez ses adversaires de la coalition Yewwi Askan Wi qui n’ont pas mis du temps à lui apporter la réplique.
Tout en dénonçant ses propos auprès des Sénégalais et de la communauté internationale, ils ont pris acte de l’engagement du ministre Ndour, et le défient de les retrouver sur le terrain le jour J. Mieux, ils demandent aux autorités de retenir à son encontre des promesses de voies de fait illégales et publiques devant les forces de l’ordre et en connaissance du procureur. »
Comme quoi, ça y est! Les jeunes politiciens ont cassé le moteur. C’est fini, et rien ne semble augurer la tranquillité ces prochains jours qui nous séparent de la présidentielle de 2024.
Sébé