L’activiste et chroniqueur de SEN TV, Abou Diallo, a été placé en garde à vue après sa convocation par la police de la cybercriminalité. Les autorités lui reprochent des faits graves, notamment un appel à l’insurrection et des actes susceptibles de jeter le discrédit sur les institutions du pays. Selon des sources proches de l’enquête, Abou Diallo aurait diffusé des messages considérés comme incitatifs à des troubles à l’ordre public.
Ces accusations interviennent dans un contexte de tensions politico-judiciaires marqué par le déclenchement des poursuites contre certains dignitaires du régime sortant. Le premier article que nous avons consacré à Abou (Abdou) date de Juillet 2022 (voir Rewmi. Com). A l’époque déjà,il était manifeste qu’il en faisait un peu trop, mais il reste toujours d’actualité. » Un peu inspiré par « L’étrange destin de Wangrin », une œuvre colossale du maître Amadou Hampathé Ba, nous allons nous intéresser au cas Abou Diallo et à sa « société dite civile ».
Voilà un garçon pétri de talent politique, que 2012 nous a permis de découvrir à travers le mouvement M23. Avec son ami Abdourahmane Sow, il a été sur tous les fronts, de tous les combats. Mais quand dix ans, le même Diallo revient sur la scène politique, il nous montre un autre visage, une autre facette de son pouvoir de nuisance.
D’accord, d’accord, il se réclame toujours de la société civile, mais le discours a complètement changé. Il est devenu plus virulent, mais plus accommodant en même temps puisqu’il ne commet jamais l’imprudence de s’en prendre au Pouvoir. Du moins directement. Il préfère plutôt viser l’opposition qui essuie ses tirs de missile, réguliers, surtout quand il s’agit de Sonko qu’il ne semble pas porter dans son cœur. Mais tout cela n’aurait pas été bien grave, si Abou Diallo ne pataugeait pas dans la boue pour atteindre ses contempteurs ou ses co-débatteurs à la télé. Toujours prêt à dire des choses méchantes sur le vis-à-vis, quitte à le blesser dans sa chair et dans son âme.
Et ainsi, dégoûtantes alors sont les méthodes, et répugnantes confidences pour salir, en n’hésitant pas à divulguer des secrets au public qui n’en demande pas autant. De la méchanceté pure et dure qui ne demande pas tant de bassesse pour arriver à intéresser dans un débat. Abou met tout le monde mal à l’aise, même dans le cercle de ses amis. Service commandé, comme le susurrent certains ? En tous cas les médias gagneraient à faire plus attention quand ils ont des hôtes de cet acabit. Le nouveau comportement d’Abou Diallo est devenu peu productif et mérite un traitement de cheval, d’autant que c’est la girouette qui tourne, et non le vent.
Sébé
Quelle honte que cette arrestation ! Que n’a t-on entendu d’Ousmane Sonko ? N’est-ce pas lui qui disait que Macky Sall était contre les populations de la Casamance ! N’est-ce pas encore lui qui disait que Macky devrait être découpé comme on a fait à un président Africain que je tairai le nom par pudeur. N’est-ce pas lui encore qui appelait des jeunes écervelés à marcher sur le palais pour y déloger son locataire légitime ! Que dire de Abass Fall qui demandait toujours à un groupe de jeunes inconscients de sortir avec des machettes, des couteaux et tout autre arme à leur disposition pour en découdre avec les adversaires d’en face. Si ces appels ne sont pas des incitations à l’insurrection, vous voudrez bien me les qualifier ! Il faut que ces gens qui nous gouvernent reviennent à la raison. C’est vrai qu’après dix mois passés au pouvoir, ils n’ont aucun bilan à présenter aux Sénégalais mais est-ce une raison de se fourvoyer de la sorte pour chercher à détourner l’attention des Sénégalais de la situation difficile qu’ils sont entrain de vivre. Le Sénégal va mal.
Le Sénégal va mal avec des politiciens et des pseudo-journalistes politiques.
Vous n’apportez que de la haine pour le peuple.
Les sénégalais veulent « du pain et des roses ».