La Coordination du Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP) – Section de Ziguinchor a réagi au communiqué émis par la mairie de la ville suite aux propos tenus par leur camarade Amadou Tom MBODJ.
Dans un communiqué de presse publié sur Facebook, le FRAPP dénonce une tentative de « stigmatisation sélective » et une volonté de « diviser les forces vives du changement ».
Selon le communiqué, cette démarche est « malhonnête » et vise à discréditer un citoyen qui s’est exprimé légitimement sur la gestion des affaires de la cité. Le FRAPP soutient que les propos de M. MBODJ ne sauraient être réduits à de simples accusations diffamatoires.
Plus loin, le FRAPP déplore que la mairie n’ait pas répondu aux faits soulevés par leur camarade, préférant s’attaquer à sa personne. Cette attitude est perçue comme une tentative d’éluder les questions cruciales de « transparence et de redevabilité » dans la gestion municipale.
Concernant un « scandale présumé » évoqué et qualifié par la mairie d’ »écart de quelques millions », le FRAPP se montre particulièrement ferme.
L’organisation appelle les autorités compétentes à « s’autosaisir afin de faire toute la lumière sur cette affaire ». Insistant sur l’impératif de situer les responsabilités et de restituer les fonds publics potentiellement mal gérés, le FRAPP rejette catégoriquement les accusations portées à son encontre et maintient l’intégralité de ses précédents communiqués.
Par ailleurs, le FRAPP exprime son regret face aux « polémiques stériles » entretenues par la mairie, alors que les populations de Ziguinchor attendent des actions concrètes.
L’organisation appelle à une reprise urgente des nombreux projets municipaux actuellement à l’arrêt, citant notamment le stade Jules François BOCANDÉ, le marché Mariama DIÉDHIOU, le mur de clôture du cimetière de Santhiaba, les solutions aux inondations récurrentes, le curage des caniveaux et la reprise des lotissements stoppés depuis 2022.
le FRAPP réaffirme que « le droit de questionner la gestion des biens publics est un droit fondamental » et assure qu’il se tiendra toujours aux côtés de ceux qui l’exercent.