La Norvège va donner à l’Ukraine huit chars de combat Leopard 2 ainsi que des munitions, des pièces de rechange et jusqu’à quatre véhicules de soutien, a indiqué, mardi 14 février, le gouvernement norvégien, qui quantifie ainsi une contribution déjà annoncée. La date de livraison des chars n’a pas été précisée dans le communiqué du ministère norvégien de la Défense, mais le ministre Bjorn Arild Gram, actuellement à Bruxelles pour une réunion des donateurs, a précisé aux médias norvégiens qu’elle interviendrait sous peu.
L’Otan s’engage à fournir à l’Ukraine de l’artillerie, des véhicules blindés et chars, des systèmes de défense anti-aériens. La Norvège va également donner à l’Ukraine huit chars de combat Leopard 2 ainsi que des munitions, des pièces de rechange et jusqu’à quatre véhicules de soutien. La date de livraison des chars n’a pas été précisée dans le communiqué du ministère norvégien de la Défense, mais le ministre Bjorn Arild Gram, actuellement à Bruxelles pour une réunion des donateurs, a précisé aux médias norvégiens qu’elle interviendrait sous peu.
La Norvège va en outre verser 250 millions de couronnes (23 millions d’euros) à la Facilité européenne pour la paix, un fonds mis en place par l’Union européenne – dont le pays scandinave n’est pas membre – pour financer l’assistance militaire fournie à l’Ukraine.
L’enveloppe norvégienne servira à acheter des munitions supplémentaires et des pièces de rechange pour les chars donnés. L’Union européenne a ajouté la Russie à la liste noire des paradis fiscaux, une mesure avant tout symbolique, ce pays étant déjà sous le coup de sanctions économiques liées à l’invasion de l’Ukraine. Outre la Russie, les Iles Vierges britanniques, le Costa Rica, les Iles Marshall ont également été inclus dans cette liste comprenant désormais seize entités.
La Russie a démenti tout « plan de déstabilisation de la Moldavie« , la présidente moldave Maïa Sandu ayant accusé la veille Moscou de préparer de « violentes attaques » dans son pays, un voisin pro-occidental de l’Ukraine. Les affirmations de la dirigeante moldave « sont absolument infondées et sans preuves« , a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Il accuse en outre l’Ukraine d’être à l’origine de cette « désinformation » pour nourrir les tensions entre Moscou et Chisinau.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dit la semaine dernière que son pays avait intercepté des documents faisant état d’un plan de déstabilisation de la Moldavie.