La Sage-femme et l’aide-infirmière qui assuraient la surveillance de l’unité de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane où 11 bébés, sont morts calcinés ont fait de nouvelles confessions.
Elles ont nié les faits qui leur sont reprochés. L’aide infirmière s’est défendue déclarant avec insistance, que lorsqu’elle a entendu le bruit de l’explosion suivi de l’incendie, elle s’est levée pour essayer d’éteindre le feu.
«D’ailleurs, je voulais utiliser l’extincteur, mais il ne fonctionnait pas. Nous avons réussi à extraire trois nourrissons dont deux étaient en vie. C’est au moment où nous nous préparions pour les évacuer à Thiès qu’ils sont décédés », a dit Coumba Mbodji la mort à l’âme
Pour sa part, la sage-femme Awa Diop déclare : «Les nourrissons âgés de 1 à 28 jours sont internés dans l’unité de néonatalogie. Cette nuit-là, ma collègue Coumba Mbodji et moi assurions sa surveillance. Nous étions assises à l’intérieur en train de palabrer et subitement nous avons entendu un bruit étrange venant des fils électriques ».
Et d’ajouter : « Avant même que nous détournions les regards pour comprendre les causes du bruit, nous sommes surprises par une grande explosion. La salle a immédiatement pris feu. La fumée se dégageait de partout. Je me suis précipitée pour prendre l’extincteur placé au couloir, mais malheureusement je ne pouvais pas le manipuler».
La blouse blanche de poursuivre son récit : «Le feu continuait à se propager dans la salle, j’ai gravi les escaliers pour appeler les secours. J’ai essayé de sauver les nourrissons que je considérais comme mes propres enfants, mais je n’ai pas réussi car ma vie était menacée. J’ai ensuite informé Cheikh Diop, le directeur des ressources humaines ».
Le Journal rappelle que le Drh de l’hôpital de Tivaouane, Cheikh Diop, , également entendu, a déclaré avoir trouvé cette nuit-là, lors de ses rondes, les agents mis en cause en poste.