Croulant qui ne croule pas, l’invité de votre page people est une bibliothèque musicale, tant son vécu
fait leçon. Aussi, ne soyez pas étonné de vous sentir élève en le lisant parce qu’il est maître dans l’art de la Salsa qu’il connaît de son en notes. Prince, le bien nommé, est un héritier, qui distille le legs de séculaire apprentissage, d’où son éclectisme. Initiateur de la grande nuit de la Médina, votre hôte n’est pas à court d’idées pour promouvoir cette musique des Seigneur. Micro l’artiste…
Présentez-vous à nos lecteurs
Je m’appelle Adama Sakho, plus connu sous le nom d’artiste de Prince. Je suis artiste, musicien-chanteur.
D’où vous vient votre nom d’artiste ?
Il me vient d’un ami.
Vous avez fait vos débuts avec les ténors de la musique salsa. Revenez sur votre parcours.
J’ai fait mes débuts dans un restaurant sis en ville, plus précisément au Boulevard de la République, qui portait à l’époque le nom de Fouquet's. Son propriétaire avait un orchestre et c’est là-bas que j’ai commencé avec les
grands ténors de la musique Salsa, dont les Laba Socé, Pape Fall, Balla Sidibé, Lamine Kouré Dieye, entre autres. D’ailleurs, c’était le QG de tous les grands de la musique salsa, ils s’y rencontraient tous les soirs. C’est là-bas que j’ai tout appris. De choriste à lead-vocal, dites-nous en un peu plus J’ai commencé par les chœurs. Vous savez, il y a
toujours un début à tout et je me devais d’avancer pas à pas. Je suis passé au Conservatoire. Le chœur doit
avoir une oreille attentive et musicale afin de pouvoir écouter et apprendre. Quand on fait de l’art, on ne cesse jamais d’apprendre. Il est important aussi de savoir écouter son leader et c’est en le faisant qu’on acquiert un « bagage musical »
Comment se porte la Salsa au Sénégal ?
C’est un genre de musique qui se porte plutôt bien. Les « salseros » jouent pour la plupart dans les cabarets, le
seul hic, c’est que nous n’avons pas beaucoup de public comparé aux autres genres musicaux, notamment le mbalakh. Sinon c’est un style de musique que les Sénégalais aiment et de notre côté, nous nous
accrochons comme nous pouvons. Tout va bien dans l’ensemble.
Vous êtes initiateur de la grande nuit de la Médina. Comment l’idée vous est venue ?
C’est un événement que j’organise depuis 10 ans maintenant. Mais à cause de la Covid-19, j’ai dû observer un stand-by de deux années. L’occasion fait le larron, comme dit l’adage (rire). Le 28 Janvier prochain, je compte le relancer. Une occasion pour moi de réunir mes fans, d'ailleurs c’est pour eux que j'organise cet événement. C’est un moment d’échanges, de partages avec eux, parce que la plupart ne sortent pas en soirée.
Des projets ?
Oui j’en ai ! Au mois de Décembre, je prévois l’enregistrement de mon nouvel album, d’ailleurs c’est quasiment prêt. Il sera disponible au mois de janvier, s’il plaît à Dieu.
ANNA THIAW