Les autorités iraniennes ont annoncé ce lundi 20 mai la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère survenu dimanche.
Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a désigné le vice-président Mohammad Mokhber comme président par intérim du pays suite au décès tragique d’Ebrahim Raïssi, survenu hier dans un accident d’hélicoptère en zone montagneuse, a rapporté France 24 ce lundi.
Après l’accident qui a coûté la vie au président iranien et dont tous les passagers de l’appareil, y compris le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, ont perdu la vie, le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a pris une décision majeure. Selon F24, Il a désigné le vice-président Mohammad Mokhber comme président par intérim du pays à la suite du décès tragique d’Ebrahim Raïssi.
L’agence officielle Irna a précisé que le gouvernement publierait une déclaration en milieu de matinée. Le gouvernement a également assuré que cet événement n’entraînerait « la moindre perturbation dans l’administration » du pays.
Qui était Hossein Amir-Abdollahian, le ministre iranien mort dans le même accident que le président?
En plus du président Ebrahim Raïssi, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian est lui aussi mort dans l’accident d’hélicoptère hier. Âgé de 60 ans, ce farouche défenseur de la politique anti-israélienne et souvent anti-occidentale de la République islamique, il était un proche des Gardiens de la révolution.
Moins charismatique que son prédécesseur Javad Zarif, il a été présenté par la télévision d’État comme un « diplomate prestigieux de l’axe de la résistance », en référence aux groupes déployés au Moyen-Orient contre Israël, l’ennemi juré de la République islamique.
En avril, il a défendu la toute première attaque iranienne contre Israël. Il a ensuite minimisé les informations faisant état d’un raid israélien de représailles contre la province centrale d’Ispahan, en Iran, affirmant que cela s’apparentait à un « jeu d’enfant ».