Le journaliste, Pape Alé Niang arrêté par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar, vient d’être déféré devant le procureur de la République. Il a été placé en garde à vue dimanche 6 novembre à Dakar par la police, qui lui reproche la diffusion d’une « information de nature à nuire » à la sécurité, a indiqué son avocat à l’AFP.
Le journaliste Pape Alé Niang est actuellement au tribunal de Dakar. Selon, Libération online. Au moment où ces lignes sont écrites, il se trouve dans la cave du tribunal. Dans ses posts et vidéos sur les réseaux sociaux, Pape Alé Niang avait notamment évoqué le dispositif sécuritaire en vue de l’audition de l’opposant Ousmane Sonko devant la justice jeudi 3 novembre. Bamba Kassé, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics)
Pour la Coordination des Associations de Presse, « la liberté d’investiguer et d’informer n’est pas négociable ». Elle « s’insurge contre la diabolisation de la presse, autant par le pouvoir que par l’opposition ». Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des professionnels de la presse en ligne : « Chacun est libre d’appartenir à un camp ou à un autre, mais quand il s’agit de la profession, là, on se lève parce que demain, ça peut être quelqu’un d’autre. Parce que quand on va vers des échéances cruciales, la présidentielle de 2024 et d’ici là tout est possible. »
« Les menaces contre journalistes sont de plus en plus réelles », depuis les émeutes de mars 2021, affirme le responsable, qui souligne le recul du Sénégal de la 49e à la 73e place du dernier classement de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse. On en saura plus dans les prochaines heures.