Quatre jours après l’incendie d’un dortoir d’école primaire au Kenya qui a fait 21 morts et une quinzaine de disparus, les tests ADN pour identifier les victimes débutent lundi, en même temps qu’un deuil national de trois jours.
Une « tragédie inimaginable ». Les tests ADN destinés à identifier les victimes de l’incendie survenu jeudi soir dans le dortoir d’une école dans le centre du Kenya, dans lequel 21 garçons ont péri, doivent débuter lundi 9 septembre, en même temps qu’un deuil national de trois jours.
Le drame, qui a fait également 17 disparus, a soulevé des doutes au sein de la société civile quant à l’efficacité des normes de sécurité dans les écoles kényanes. L’incendie à l’Académie Hillside à Endarasha, dans le comté de Nyeri, s’est déclaré jeudi vers minuit dans un dortoir où plus de 150 garçons dormaient. L’école, qui accueille quelque 800 élèves âgés de 9 à 13 ans, se trouve à environ 170 km au nord de la capitale Nairobi.
Dix-neuf corps ont été retrouvés dans les ruines du bâtiment calciné, et deux autres garçons sont morts à l’hôpital. Toutefois, 17 autres garçons restent portés disparus, a rapporté samedi le porte-parole du gouvernement Isaac Mwaura.
Trois jours de deuil national
Le président kényan William Ruto a déclaré trois jours de deuil national à compter de lundi, évoquant une « tragédie inimaginable ». Les drapeaux nationaux doivent être mis en berne sur tous les bâtiments publics du pays, les bases militaires et les ambassades depuis l’aube lundi, jusqu’au coucher du soleil mercredi.William Ruto a assuré vendredi avoir réclamé « une enquête approfondie sur cet horrible incident » et promis que les responsables seraient « amenés à rendre des comptes ».
La Croix-Rouge kényane a assuré des séances de soutien psychologique pour les enfants traumatisés et les familles, dans des tentes blanches dressées près de l’école d’Endarasha. De nombreux incendies d’écoles ont eu lieu par le passé au Kenya.
Samedi, deux jours après le drame, un autre incendie s’est déclaré dans une école de filles du comté d’Isiolo, également dans le centre du pays. Le directeur de la communication du comté d’Isiolo Hussein Salesa a dit à l’AFP samedi que plusieurs personnes avaient été blessés, ce que la police a démenti.