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Les ennuis senchaînent pour Diop ISEG 780x440 1

Les complaintes de Diop ISEG: « ma femme a voulu me ruiner »

Le PDG du Groupe ISEG, Mamadou Diop, accuse sa femme Aissatou Seydi, d’avoir tenté de le ruiner pendant qu’il était en prison. Se confiant au journal L’Observateur, Diop ISEG dit poursuivre cette dernière pour « détournement de 700 millions Fcfa, abus de confiance, et mauvaise gestion à l’ISEG ». Mme Diop, se plaint-il, avec l’aide de ses complices, tente frauduleusement de s’approprier leur maison sise à Sacré-Cœur.

«Pensant que j’allais croupir en prison pendant au moins une décennie, la dame que je considère toujours comme ma femme, s’est frauduleusement procurée un droit réel en un temps record avec la complicité du chef de centre des impôts et domaines de Grand-Dakar. Elle déclare avoir acheté la maison le 30 avril 2020 pour ensuite se faire établir un droit réel un mois plus tard», a-t-il confié à nos confrères. 

Diop Iseg pousse le bouchon plus loin : «Je soupçonne le chef du centre du service des impôts et domaines de Grand-Dakar et Mamadou Ba, l’ex directeur général de la Sicap qui m’a vendu le terrain d’être de connivence avec Aïssatou Seydi». Dénonçant ce qu’il compare à une entreprise de déstabilisation ourdie par des gens qui ont pu tisser une alliance conjecturelle pour le réduire à sa plus simple expression.

«Aïssatou Seydi n’a jamais été aussi heureuse que durant ma détention»

Diop Iseg n’envisage pas uniquement de faire usage des armes juridiques conventionnelles pour sortir victorieux du «mortal kombat» qui l’oppose à son épouse, Aïssatou Seydi. Sa dignité mise à rude épreuve, son honorabilité salie par une affaire de sexe et traqué par son épouse qu’il accuse de vouloir lui faire subir la pire humiliation de son existence par une expulsion d’une maison qu’il déclare être la propriété de l’Iseg et où dorment les êtres qui lui sont le plus cher au monde, Diop Iseg refuse néanmoins de faire dans le déballage.


«Comment comprendre qu’une femme dont le mari est en prison se permette de pavoiser comme si elle était heureuse de son sort. Alors que j’étais en prison, Aïssatou Seydi n’a cessé de menacer ma fille Habiba, en lui disant qu’elle va l’envoyer en prison, comme elle l’a fait pour moi. Elle a abandonné le domicile conjugal pour venir semer le désordre et s’acharner sur ma fille et ma mère qui est actionnaire de l’Iseg. Elle n’a pas épargné ma sœur, dont la fille porte son nom. Au moment où j’étais en prison, elle passait tout son temps à organiser des manifestations folkloriques avec de grands artistes grassement payés pour de petites prestations. Avec l’argent volé à l’Iseg, elle s’est faite construire plusieurs maisons à Keur Ndiaye Lo avec la complicité de Waly Fall et d’El Hadji Dia Ba Mbaye. Au mois de décembre dernier, elle s’est payée le luxe de faire séjourner à Paris 15 membres de sa famille qui payaient chacun 1 500 euros (982 500 Fcfa) par jour. Avant d’aller fêter Noël en France, elle a passé 3 semaines à l’hôtel Radisson pour faire la bamboula avec ses amies. Comme si le fait d’avoir ourdi ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Dieyna ne suffisait pas, elle a eu à activer des agents de l’Iseg contre moi afin qu’ils jettent l’opprobre sur ma personne. En vérité, mon épouse n’a jamais été si heureuse que durant ma détention», regrette M. Diop. 

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