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Litige foncier à Malika: Des propriétaires délestés de plus de 80 hectares

A Malika ce sont plus de 80 hectares, pour prés de 3500 parcelles qui ont été arraché à la population. Ce qui poussé le regroupement des collectifs de propriétaires de parcelles et de champs à monter au créneau. Face à la presse hier, ces milliers de pères de famille ont sollicité l’arbitrage du président de République. Le Maire de la commune, quant à lui, accuse les services techniques de l’Etat.

Le regroupement des collectifs de propriétaires de parcelles et de champs de Malika revient encore à la charge. Après plusieurs tentatives pour récupérer leurs terrains, ses membres ont fait face à la presse hier? Ils demandent au gouverneur de la région de Dakar, d’appliquer la décision du Chef de l’Etat, Macky Sall.  » Nous dénonçons une injustice que nous vivons depuis plusieurs années maintenant à cause des services techniques de l’Etat. Ils n’ont pas appliqué une décision du chef de l’Etat allant dans le sens de restituer nos terres. Nous avions introduit un dossier de régularisation, le président de république avait ordonné la restitution de ces terres. C’était en 2019 et jusqu’à présent, nous courons derrière nos terrains. L’administration n’aide pas le Chef de l’Etat et je peux dire que c’est l’ennemi numéro Un du Président Macky Sall. Ce sont plus de 3500 parcelles qui sont concernées par ce litige pour plus de 80 hectares » a informé Libasse Diagne, le coordonnateur du regroupement.


Venu prêter main forte au collectif, qui est dans ses droits dit il, le Maire de la commune de Malika accuse aussi les services technique de l’Etat d’être les seuls et uniques responsables de cette situation. « Je suis peiné par les difficultés que ce collectif rencontre. Nous vivons une situation déplorable. On ne peut pas déguerpir des gens qui ont acquis des terrains régulièrement. En 2014, j’ai voté favorablement pour le referendum parce qu’il y avait des dispositions qui disaient qu’on ne pouvait rien faire sur le territoire communal sans l’avis du conseil municipal. Aujourd’hui, tous ceux qui ont des baux ne sont pas passés par le conseil municipal et je pense que c’est déjà un vice de forme. Sur le plan juridique , je ne peux pas admettre que cela se passe. Ce qui veulent nous exproprier et on ne l’acceptera jamais. Nous ne pouvons pas vivre ici et être étranger sur notre territoire dans quelques années. Je soutien ce collectif parce que je pense qu’il est dans ces droits. C’est un scandale foncier et les principaux responsables ce sont les services techniques de l’Etat » a laissé entendre Momar Talla Gadiagua

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