Astou G. est en train de subir les conséquences de son acte illégal. Cette mère de trois enfants a été privée de liberté pour avoir dérobé trois pots contenant de l’argent dans la boutique de Coumba N, sise au marché Tilène.
Astou G., restauratrice demeurant à Ouakam, a été appelée hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle faisait face à une accusation de vol. Il résulte des débats d’audience que la prévenue s’était présentée dans la boutique de Coumba N., sise au marché Tilène.
C’est dans ces circonstances qu’elle a dérobé les recettes de la commerçante, lesquelles étaient réparties dans trois pots. Un larcin que Coumba N. a constaté dès que la voleuse est sortie de son magasin. Appréhendée après une longue poursuite, Astou G., 22 ans, a avoué les faits.
Mais, elle a réfuté le vol perpétré antérieurement dans la boutique de sa victime. Mariée et mère de trois enfants, la prévenue a contesté sa culpabilité devant le prétoire. Elle a nié tous les deux vols. « La partie civile a retrouvé ses trois pots à côté de son magasin. J’étais partie au marché Tilène pour vendre une chaîne en or à 50.000 francs », dit-elle.
« Comment peux-tu laisser ton bébé à la maison et aller voler au marché Tilène. Tu souhaiterais qu’on dise à tes enfants lorsqu’ils seront grands que tu étais une voleuse. Il faut aller travailler », a lancé la déléguée du procureur, laquelle a estimé que la prévenue a émis des contestations pour échapper à une condamnation.
Coumba N. a confié qu’elle s’active dans la vente de sachet. Elle s’est absentée au moment où la prévenue s’emparait de ses trois pots. C’est lorsqu’elle est revenue qu’elle a découvert l’infraction.
« Je l’ai poursuivie, avant de l’interpeller dans le marché. Une fois dans mon magasin, j’ai récupéré le butin qu’elle avait caché dans le sachet qu’elle avait acquis auprès de moi. Je l’ai ensuite mis à la disposition des éléments du commissariat de la Médina », a narré la partie civile qui a ajouté avoir subi un préjudice de 300.000 francs lors du premier vol. Faisant ses réquisitions, la représentante du Ministère public a sollicité six mois, dont un mois ferme à l’encontre de la prévenue.
L’affaire est mise en délibéré. Le juge va statuer sur le sort de la voleuse le 9 octobre prochain.