L’ancien président mauritanien devra comparaître devant un tribunal anti-corruption le 12 janvier prochain à Nouakchott. Des auditions sont prévues jusqu’au 25 janvier prochain.
C’est un procès historique attendu par les Mauritaniens qui avaient l’impression que cette affaire judiciaire de la décennie est une affaire arrangée par le pouvoir. Accusé de corruption d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent l’ancien président Ould Aziz va comparaître le 12 janvier prochain devant un tribunal anti-corruption.
Un renvoi de cette affaire à cette institution qui n’a pas plu à Ould Ghazouani lequel a procédé à de nouvelles nominations de magistrats dans les tribunaux spécialisés dans la lutte anti-corruption. Cette anticipation présidentielle a précipité la justice à agir vite en empêchant Ould Aziz de partir en France. Cet épisode inédit du feuilleton politico-judiciaire depuis 2019 augure une situation politique tendue.
La classe politique toutes tendances confondues attend un procès équitable et une justice indépendante pour récupérer les biens volés à l’Etat par l’ex-président et anciens collaborateurs de son régime, hommes d’affaires et clan familial.