La troisième édition des journées culturelles du village de Mboula une localité de la commune qui porte le même nom c’est dans le département de Linguere a vécu .A l’occasion, tous les fils du terroir réunis autour de l’association pour le développement de Mboula (ADM) se sont retrouvés pour revisiter l’histoire, les valeurs traditionnelles, les coutumes de la dite localité dans le but de booster l’émergence dans le milieu.
Profitant de l’opportunité également les populations de Mboula ont soulevé leurs doléances qui tournent essentiellement sur quatre points. En effet, l’eau reste et demeure une demande sociale car certes le forage de la localité dispose du liquide précieux mais cette eau est salée alors impropre à la consommation selon l’inspecteur Mamadou Mbengue un habitant de Mboula. A l’en croire, pour s’approvisionner en eau ,il faudra parcourir 7km pour rallier Mboynane ou bien acheter des sachets d’eau pour étancher la soif.
Bientôt le démarrage des travaux de la route Dahra -Mbeuleukhe, les populations de Mboula demandent également le bitumage du tronçon Mbeuleukhe -Mboula gage de désenclaver le milieu. Au plan scolaire, d’aucuns reconnaissent que le CEM de Mboula est une école d’excellence dans l’IA de Louga car chaque année, l’établissement scolaire enregistre les meilleurs résultats au Bfem avec 100% selon l’inspecteur Mbengue . Aujourd’hui ,ce temple du savoir souffre de salles de classes en dur ce qui fait que les potaches étudient dans les abreuvoirs fulminent les populations.
Le poste de santé de Mboula est en état de vétusté très avancé ainsi les populations sollicitent la rénovation de la structure pour une bonne prise en charge médicale des patients. Quant au Sous préfet Abdou Khadre Cissokho, ce dernier dira que les 48h culturelles de Mboula est une occasion privilégiée dans la vie de la commune de Mboula en général et en particulier le village lui même. En effet, le représentant de l’État de dire que cela permet de revisiter l’histoire, les valeurs traditionnelles et les coutumes de Mboula.
Le Sous préfet de Yang Yang d’ajouter que cette retrouvaille culturelle marque une consultation des liens fraternels qui existent entre les différentes composantes de la population de Mboula sans distinction aucune. Poursuivant Abdou Khadre Cissokho de souligner que la culture dont il est question est un évènement vital pour une société dynamique.
Suite aux préoccupations des populations de Mboula, le Sous préfet Cissokho rassure que bientôt le manque d’eau sera un vieux souvenir à Mboula car un forage sera bâtit sous peu. Pour ce qui concerne les autres doléances à savoir la réhabilitation du poste de santé, le bitumage du tronçon Mbeuleukhe -Mboula, la construction des salles en dur au niveau du CEM seront transmises à qui de droit. On ne dira jamais assez, selon le président de l’ADM Abdouaye Niang, le tournant de la troisième édition des journées culturelles de Mboula aura été le désistement de la marraine l’honorable députée Anya Mbengue et ce à 72h de l’événement. Mais d’après Abdoulaye Niang, l’honorable députée Ndeye Fatou Guisse a pu sauver les meubles en acceptant d’être là marraine de l’édition de 2023.Ainsi, à l’unanimité, les populations de Mboula disent merci à l’honorable Ndeye Fatou Guisse.
A rappeler qu’au cours de l’événement culturel, trois personnalités qui ont marqué la vie à Mboula ont été honorées. Entre autres Feu Fary Sow qui fut le premier ICP de Mboula, l’ancien directeur d’école de Mboula Abdoul Sy et l’actuel principal du collège de Mboula Bah Fall. Le représentant du maire de Mboula Djiby Ndiaye , très satisfait de la manifestation, invité les populations à œuvrer pour l’union des cœurs pour un rayonnement de la localité. En somme l’éducation, la santé, la jeunesse, la distribution des prix aux élèves méritants de la localité faisaient partie du menu des 48h culturelle.
Samba Khary Ndiaye (Linguere)