Mobilité réduite: Les enfants à l’école de la sécurité routière

L’agence nationale de la sécurité routière à démarré la semaine mondiale de la sécurité routière sous le thème: « La mobilité durable, promouvoir la marche, le vélo et l’utilisation des transports en commun ». Occasion saisie par ladite structure de faire la sensibilisation chez les enfants avec les élèves de l’école Derklé 4.

Le Sénégal fait face à la recrudescence des accidents de la circulation qui restent un problème de santé publique. Pour y parvenir, l’agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a démarré la semaine mondiale de la sécurité routière par une sensibilisation des enfants. Selon leur chargée de communication , Awa Sarr, il s’agit pour cette semaine de diffuser des messages sur la sécurité routière. « Nous misons sur les enfants et l’ensemble des personnes en charge des infrastructures.

Les enfants sont des personnes vulnérables, ce sont des piétons mais également des cyclistes », dit-elle. Et de poursuivre : »Les jeunes sont l’avenir de la Nation. Marcher ou rouler sur vélo permettent de protéger l’environnement. Il faut donc avoir des infrastructures qui permettent aux voitures et aux cyclistes de libérer la chaussée. Il faut promouvoir ces dispositifs pris par le Bus rapide transit (BRT) dans le cadre de la semaine mondiale de la sécurité routière ».

A l’en croire, il faut faire le plaidoyer pour un partage équitable de tous les usagers pour que tout le monde soit en sécurité. « Se déplacer à Dakar est difficile mais les infrastructures qui sont en train d’être mises pour le transport en commun vont diminuer le nombre de véhicules », fait-elle savoir.

Pour le directeur de l’école Derkle 3, Laurent Manè, les élèves de son établissement ont été choisis pour sensibiliser sur la sécurité routière. « C’est une étude qui a été faite pour savoir comment traverser la route. Mon école se trouve dans une zone de forte circulation. Mais le BRT a ouvert des pistes cyclables et les routes secondaires en ont besoin. Nous voulons avoir cette possibilité au niveau de l’école », laisse-t-il entendre. Il indique que des aménagements ont été faits sur le trottoir depuis 2012 et les accidents ont été réduits. « J’ai enregistré deux cas d’ accidents de la route depuis ma prise de fonction. Nous voulons un traçage au niveau des intersections pour la signalisation car cela s’efface d’année en année. Il faut donc repasser la signalisation au niveau des écoles », plaide-t-il.

NGOYA NDIAYE