Scandale au ministère des Sports: Idrissa Seck « Que la loi s'applique contre Diattara, si… »
Scandale au ministère des Sports: Idrissa Seck « Que la loi s'applique contre Diattara, si… »

« Né pour être Président » de la république : Idy, tient à son destin !

En attendant une communication du président Macky Sall pour remplacer son « Ni oui ni non » par un « Oui » ou un « Non », Idrissa Seck semble, lui, faire un pas de plus vers un ‘’wax waxet’’. Le président du parti Rewmi qui disait « inscrire son temps présidentiel » entre 2012 et 2022, pourrait bien revoir sa copie et déclarer sa candidature dès ce lundi 27 mars.

Déjà, l’ancien Premier ministre affûte ses armes et prépare activement un Congrès dont la tenue, initialement prévue au premier trimestre de cette année, a finalement été reportée. En attendant, le ‘’Mburok soow’’ tient toujours même si sa teneur a été fortement diluée en marge de la tournée économique du président Sall à Thiès. Il faut dire que les rapports politiques entre Macky Sall et son nouvel allié Idrissa Seck sont un interminable jeu de dupes. Déjà, «Ngorsi » le sait sans doute : des rumeurs persistantes le renvoient dans la zone de relégation, au bénéfice d’un certain Pape Diop.

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L’ancien maire de Dakar qui, sur le fil, avait sauvé Macky Sall et son régime d’une « cohabitation » à l’Assemblée nationale, devrait ainsi hériter du Conseil économique, social et environnemental (Cese). A Idy de trouver ailleurs les moyens de ses ambitions ! Et, l’ancien maire de Thiès semble déjà s’y atteler. A preuve, dans une récente déclaration, confortée par la branche parisienne du Rewmi, il a demandé, aux siens de battre le rappel des troupes. En attendant de sillonner le pays dans le cadre d’une tournée nationale qui déterminera sans doute son niveau actuel de popularité, Idy pose ainsi un pion et pas n’importe lequel dans le Macky.

Rien de nouveau sous le soleil du Rewmi

 Ironie de l’histoire, Idrissa Seck avait à l’avant-veille de la présidentielle de 2012, une posture quasi similaire. Alors que l’opposition dite significative déplorait le comportement de Wade qui avait la ferme volonté « d’enfreindre » les règles constitutionnelles en présentant une troisième candidature, Idy avait d’abord expérimenté, fin 2010, une « récupération » de l’appareil du Pds pour porter sa candidature, moins de deux ans plus tard. Dans cette perspective, il n’avait pas manqué de tenter un simulacre de retrouvailles avec Wade. Il justifiait ainsi un « retour naturel à la maison du père ». Le « fils » espérait ainsi, au nom du père, un soutien sans réserve des « frères » libéraux pour « conserver le pouvoir en 2012 » et, débuter la matérialisation de la volonté ‘’wadéenne’’ d’un règne libéral cinquantenaire. Son aspiration semblait néanmoins surhumaine. Le temps pressait, Wade patientait. Idy lui se consumait à petit feu.

Lasse de ses multiples et incompréhensibles « va-et-vient », l’opinion finit par se faire une autre religion de celui qui s’était placé deuxième à l’élection présidentielle de 2007. Comme tous ceux qui s’y sont aventurés, Idrissa Seck sera perdu par le « yo-yo ». Si bien qu’il fut obligé de tacitement renoncer au combat politique, circonscrivant sa « drôle de campagne » électorale entre le Point E et la Place de l’indépendance où, quotidiennement, il recevait sa dose de fumée lacrymogène. Au même moment, ceux qui s’étaient bien préparés et décidés à battre le fer contre Wade – Macky Sall en tête  sillonnait le pays, à la recherche de potentiels futurs électeurs. La suite est connue ! Aujourd’hui, la même histoire balbutie. Sentant un « vide » autour de Macky Sall dans Benno, Idrissa Seck, le revenant, rêve du capitanat. « C’est LUI le candidat naturel de Benno » suggèrent ses nouveaux lieutenants.

Le jeu en vaudra sans doute la chandelle si l’on sait que des loups qu’il a aidés à grandir – Abdourahmane Diouf et Déthié Fall notamment  jouent des rôles de premier plan dans le landernau politique actuel. Mieux, le président du parti républicain pour le progrès (Prp), en conformité avec la ‘’Charte de Yewwi’’ a déjà fait sa déclaration de candidature, suivant en cela les pas de son ancien camarade ‘’rewmiste’’, Dr Abdourahmane Diouf. Alors, pourquoi pas Idrissa Seck qui n’a jamais cessé de rappeler que son destin est celui d’un Président ? Et, comme « nul n’échappe à son destin »…

 

Mansour Ndiaye

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