Pour doter les enseignants de connaissances sur le patrimoine mondial culturel et naturel, la Commission nationale pour l’UNESCO du Sénégal, a célébré le 50ème Anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial par un atelier national en faveur des enseignants. L’objectif est de renforcer les compétences des enseignants sur ladite question.
Dans le but de sensibiliser à l’innovation pédagogique pour la valorisation du patrimoine culturel et naturel, la commission nationale pour l’UNESCO du Sénégal, a célébré le 50ème Anniversaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial par un atelier national en faveur des enseignants. Selon le secrétaire général de ladite commission, Aliou Ly, de graves menaces de destruction et de dégradation pèsent lourdement sur le patrimoine culturel et naturel de l’humanité partout dans le monde. « Ce patrimoine est encore menacé ou agressé soit en raison de sa méconnaissance ou d’actes naturels de survie ou de phénomènes de détérioration qui pourra être aboutir à sa disparition. Nous avons hérité le patrimoine de notre histoire et de la nature que nous avons la responsabilité de la transmettre aux générations futures », dit-il.
Et de poursuivre: «La connaissance du patrimoine culturel et naturel est gage d’une protection que l’on voudrait pérenne. Car en définitive, il s’agit de former le citoyen de demain fier de son legs culturel et prêt à œuvrer pour sa préservation ».
Pour Pr Amadou Camara, inspecteur général de l’éducation et de la formation, les enseignants ont besoin de réviser, d’actualiser et revisiter les aspects scientifiques et les démarches pédagogiques sur la question du patrimoine qui est dynamique et qui évolue et les mis à jour s’imposent. « Le patrimoine mondial est menacé avec ces conflits qui déroulent dans le monde. Il faut une préservation du patrimoine culturel et naturel et l’insérer dans les programmes d’enseignement. Ce sont des formes d’éducation aux jeunes à la nécessité de tout mettre en œuvre pour préserver le patrimoine », renseigne-t-il. Et d’ajouter: « Il y a les menaces naturelles comme le changement climatique, les guerres et conflits, mais il y a également nos manières de vivre, d’agir de cultiver qui sont des menaces pour le patrimoine. Si nous ne préservons pas le patrimoine, nous sommes à la dérive alors que pour bien vivre dans la planète, il faut préserver nos patrimoines ce que mer nature nous a légué sinon c’est l’existence de notre planète qui est remise en question notamment l’humanité ». Il renseigne que les enseignants qui sont dans les classes, les formateurs d’enseignants dans les centres de formation et de recherche, les inspecteurs de l’enseignement et des formateurs de la Fastef prennent part à cette rencontre. « C’est un éventail large assez représentatif sur ce qui se fait dans notre pays. Il faut sensibiliser tous car à l’occasion des conflits, les gens ne font pas de distinction d’où il l’urgence de rappeler que l’histoire de l’humanité est pleine d’exemples.
A l’occasion des conflits, les belligérants sont appelés à préserver le patrimoine et ils le font par recommandation des organismes dédiés à cela, il faut préserver ce que l’humanité a plus de cher car c’est la mémoire collectif », martèle-t-il. A noter qu’au sortir de cette activité, les différentes interventions et débat, des élaborations de fiches pédagogiques seront rassemblés et feront l’objet de publication de l’Unesco à la disposition des enseignants afin de renforcer les programmes et de permettre aux enseignants de disposer de connaissance pour améliorer leurs compétences.
NGOYA NDIAYE