Des voyagistes privés ont-ils laissé leurs pèlerins à leur triste sort ? La question est agitée du fait que le leader de Otra Africa en l’occurrence Souleymane Diallo a tiré la sonnette d’alarme en vue de trouver des solutions pour nos compatriotes présents en Arabie saoudite.
Des pèlerins sénégalais sont déjà à la Mecque pour effectuer leur Hadj. Un rassemblement qui réunit des millions de musulmans du monde. Ils sont plus de 2 millions en Arabie saoudite suite à la pandémie de la Covid 19. Dès lors, le leader de l’Ong Otra Africa a dénoncé les difficiles conditions des pèlerins sénégalais convoyés par des voyagistes privés. C’est aujourd’hui qu’il est prévu le séjour d’Arafat pour les pèlerins devant accomplir leur Hadj. Le jour de Arafat est une excellente occasion pour se repentir sincèrement de ses péchés et de prendre la résolution de s’améliorer. Il s’agit aussi de demander à Allah de vous pardonner et de vous guider sur le droit chemin.
Dès lors, Souleymane Diallo de Otra Africa s’est indigné des conditions de ses camarades qui sont à Mouna. Selon lui, une fois sur place, ils se sont rendu compte des problèmes « malgré leurs nombreuses alertes. » « C’est une situation de non-assistance de personne du troisième âge, les vieux et les dames qui sont d’un âge avancé n’ont pas eu d’assistance. Des centaines sont dans la rue dans une situation déplorables et en détresse. Ce qui est inacceptable car ce sont des voyagistes qui ont abandonnés certains de leurs pèlerins », a dénoncé Souleymane Diallo. A l’en croire, l’on ne peut pas dire que cela touche tout le monde mais certains.
Ce dernier s’insurge contre la cherté des prix du voyage à Mouna qui est deux plus cher que pour les pays voisins. « La qualité du service est mauvaise car les gens sont dans la rue et restent toute une journée sans manger. Nous interpellons le Haut-commissariat du pèlerinage car des gens ont payé leur paquage et attendent de la qualité », a-t-il dénoncé.
En outre Souleymane Diallo interpelle les autorités pour une meilleure prise en charge car selon lui, quand des gens paient, il faut s‘attendre à une prise en charge digne de ce nom car des sacrifices sont faits par les pèlerins qui sont dans des moments de dévotion. « Des personnes qui ne sont jamais sorties du pays et qui errent dans les rues. Il faut en parler pour trouver des solutions car cela existe chaque année », peste-t-il.
MOMAR CISSE