Comme les automobilistes, l’activité des pêcheurs est aussi touchée par les dysfonctionnements notés sur l’approvisionnement en carburant causé par le conflit russo-ukrainien. Par peur d’un prolongement d’un manque de poissons, les concernés incitent l’État à prendre des mesures adéquates.
Le secteur de la pêche risque de connaître une crise profonde, d’une rupture en carburant depuis un mois. Sombrant dans une inquiétude totale depuis quelque temps, ces derniers demandent une assistance auprès de l’État.
12h à peine au quai de Soumbédioune sous le soleil ardent, beaucoup de pirogues sont stationnées, une situation déplorable pour beaucoup de pères de famille qui ont gelé leurs activités.
Ibrahima Ndiaye, pompiste, avoue avoir peur que la situation dégénère. “Nous n’avons pas d’autres activités si ce n’est la pêche pour survivre.” Avant de rappeler que depuis un mois, il avait fait une commande d’essence pas encore satisfaite. A quelques kilomètres, Massene Sow qui avance que les prix ont été revus à la hausse. Car le bidon de 10 litres qui coûtait 5000 FCFA est passé à 7000 FCFA. Situation qui a causé un chômage technique de beaucoup de pêcheurs.
Mamadou Sall, un chauffeur de taxi, croisé aux alentours de Delafosse, embouche la même trompette. Ce manque de carburant serait dû au conflit en Ukraine. Du côté des usagers de la route, c’est la même situation en cette période d’indisponibilité de l’or noir. Ce manque est dû à une mauvaise gestion des hydrocarbures. Ce manque se répercute dans les transports en commun avec l’augmentation des tarifs.
Les pays producteurs de pétrole, de gaz, de kérosène sont en guerre, donc forcément il y aura des impacts au niveau mondial.
ASTOU MALL