La Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR) a initié hier, le plan POLMAR-TERRE. Cela entre dans le cadre du renforcement du dispositif du plan national de lutte contre la pollution marine par déversement d’hydrocarbures (Plan POLMAR).
Dans un contexte imminent d’exploitation du pétrole et du gaz offshore, la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR) a décidé de se doter d’un Plan POLMAR-TERRE.
Il s’agit pour cette structure d’apporter la riposte appropriée face à une pollution marine par déversement d’hydrocarbures susceptible d’impacter les écosystèmes du littoral. Le capitaine de vaisseau Abdou Sene, Secrétaire Général de la HASSMAR : « Ce séminaire constitue donc un cadre de restitution du travail d’élaboration de ce cabinet d’experts et d’échanges inclusifs avec les différents acteurs afin valider ce plan. Il faut souligner que la gestion d’une pollution par hydrocarbures du littoral fait appel à plusieurs acteurs et elle met naturellement l’administration territoriale, les collectivités territoriales, les acteurs de la pêche et la société civile au cœur du processus de prise en charge de la crise. Pour plus d’efficience et d’efficacité dans la mise en œuvre du plan POLMAR-TERRE, ce dernier doit s’adosser à un outil prépondérant d’aide à la décision que constitue la cartographie de vulnérabilité du littoral. »
Toutefois, M. Sene, de renseigner que ce projet de cartographie, initié depuis 2010, a pu être concrétisé grâce la volonté politique du chef de l’État qui, selon lui, accorde une attention toute particulière à la problématique de la pollution marine par déversement d’hydrocarbures. « Le Plan POLMAR-TERRE s’appliquant sur le littoral, caractérisé par la multiplicité des acteurs qui y exercent un large spectre d’activités et la diversité des structures parties prenantes à sa protection et à sa gestion, il est important de définir les rôles et responsabilités des différentes structures compétentes en cas de pollution par déversement d’hydrocarbures », a dit le secrétaire général de l’HASSMAR, selon qui, « le projet de cartographie de vulnérabilité du littoral n’est pas sectoriel, mais plutôt national et couvre les 700 km de côtes sénégalaises ».
Ainsi, les différentes cartes de sensibilités, qui seront produites par le CSE et regroupées dans un Atlas, serviront aux acteurs du Plan POLMAR et/ou de la gestion du littoral, comme une source d’information préalable dans l’identification des zones vulnérables et la définition des modes et moyens opérationnels d’intervention pour faire face à la pollution.
Ouvert hier, l’atelier verra la participation de plusieurs acteurs jusqu’au 26 courant.
ANNA THIAW