Le secteur privé exige la stabilité
Le secteur privé exige la stabilité

Pour rassurer les investisseurs: Le secteur privé exige la stabilité et appelle au dialogue les acteurs politiques

Les acteurs du secteur privé ne dorment que d’un seul œil. Dans un contexte politique assez particulier, nombreux sont ceux qui réclament une stabilité en vue de rassurer les investisseurs. 

 Les responsables politiques restent au-devant de la scène. En effet dans ce contexte où l’on redoute des tensions entre Macky Sall et Ousmane Sonko, le secteur privé suit bien l’évolution de la situation.  Le Confédération nationale des entreprises du Sénégal (CNES) et le club des investisseurs invitent les différentes parties à la table du dialogue pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos. Ce qui pourrait faire fuir les investisseurs et les partenaires techniques au moment où il est nécessaire d’orienter l’investissement vers d’autres secteurs.

Publicités

Hier, le CNES et le Clubs des investisseurs du Sénégal  se prononçaient à l’occasion de l’atelier de formulation du plan nationale de développement du Sénégal et de son plan d’action prioritaire (Pap 2024-2028.). Dès lors, des incertitudes inquiètent bien les acteurs. Il faut des conditions selon le président du CNES. « Il faut un climat social apaisé et tenir compte des éléments car il faut des discussions et travailler sur l’exécution  et la relance de l’économie », ajoute notre interlocuteur. Dissocier l’économie de la politique reste impossible. Il faut un climat apaisé et insister sur un facteur de cohésion car la situation est empreinte d’incertitude. « Il faut poser les préalables pour aller vers des investissements productifs. Il faut discuter et que les gens se parlent. Même les crises ont été résolues autour d’une table et que les gens doivent  savoir raison garder. Car une nation construite ne peut pas rester insensible. Ns sommes disposés à accompagner  tout le processus  pour une cohésion sociale » indique Mr Adama Lam.

Une émulation du terrain politique  

Les acteurs politiques sont sur le terrain à travers  des stratégies d’occupation de l’espace des meetings et autres réunion publiques d’informations (Rpi). D’autres misent sur la massification en attendant 2024. Les coalitions de partis à la rencontre des militants. Une émulation du terrain  politique  qui se justifie selon Abdoulaye Mbow, analyste politique par le besoin d’exister comme Benno et Yewwi. Il note que cette approche est tout à fait normal à l’approche des joutes telle que la présidentielle de 2024.  « Elle est cruciale 2024 et  que les partis et les coalitions investissent le terrain. Nous sommes à un an d’un des élections. Il faut réveiller les foyers dormants, des sympathisants etc. », dit-il.  Dans le même ordre d’idées, Abdoulaye Mbow note que nombreux sont ceux qui ont déclaré leur candidature ou s’apprête à le faire. Il est normal pour eux d’aller à la rencontre des gens qui sont à leur écoute. A ce titre, les coalitions ne peuvent pas se passer des    médias classiques et il est impératif d’aller auprès d’eux

Dans le but de convaincre des militants et de l’intelligentsia sénégalaise qui s’accrochent à suivre les débats à travers les plateaux télés.  « Dès lors, il y a eu sein de Benno comme de l’opposition des gens qui déclarent leur candidature. C’est le cas d’une partie de l’Afp qui  n’y échappe pas. Il faut  s’attendre à des scissions et un émiettement de Benno pour ne pas dire une implosion de Benno car tout le monde ne sera pas d’accord sur une 3ième candidature de Macky  »,  met en garde Mbow.

MOMAR CISSE

Vérifier aussi

Exploitation du pétrole Sénégalais : Comment est ce que le partage se fera entre l’Etat du Sénégal et ses contractants ?

« La renégociation des contrats pétroliers », un sujet qui n’est pas à écarter selon …