A quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, prévue au 25 février, Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) propose une véritable alternative à la place du parrainage. En effet, il appelle les différents acteurs concernés à des concertations, pour la tenue d’élections primaires pour retenir un certain nombre de candidats devant prendre part à ladite présidentielle.
Evidemment, ces élections primaires, une première dans notre pays, devra concerner tous les citoyens réunissant l’ensemble des conditions juridiques, entre autres, pour participer à cette présidentielle de 2024. Elles se feront à travers une liste unique, avec une campagne qui se fera à travers uniquement les chaînes de télévision, entre autres supports médiatiques. Ainsi, personne ne reprochera à qui que ce soit d’être recalé pour cette élection décisive. En réalité, il appartiendra aux partis politiques, coalitions et les candidats indépendants d’entrer en compétition et aux électeurs de voter selon leur choix. Autrement dit, ces élections primaires pourraient servir de premier tour à la présidentielle 2024. Maintenant, au soir du 25 février, les sénégalais choisiront leur Président de la République, en toute liberté, après une campagne électorale suivant les règles prévues par le code électoral. Le débat est ouvert.
Vu les enjeux qui s’offrent à notre pays, avec l’exploitation des ressources pétrolières, gazières, entre autres, chacun d’entre nous à surtout intérêt à faire preuve de vigilance et de sincérité, pour le renforcement de notre démocratie et la paix sociale. En clair, il nous faudra bien agir en toute honnêteté pour permettre aux électeurs de choisir dans la transparence, leur Président de la République. Unis, nous travaillerons tous pour le bonheur du peuple souverain.
Enfin, de telles élections primaires protégeront notre pays contre les éventuelles forces étrangères qui ne pourront plus financer certains candidats, au détriment de notre démocratie. C’est pourquoi, il serait intéressant que nous fassions de notre mieux pour prouver davantage à la face du monde que le Sénégal reste une grande nation. Nous sommes à un tournant décisif et nous n’avons point le droit de décevoir nos devanciers et les génération futures.