Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
Prison de REBEUSS: Le FRAPP dénonce un « cas de torture »
Prison de REBEUSS: Le FRAPP dénonce un « cas de torture »

Prison de REBEUSS: Le FRAPP dénonce un « cas de torture »

Dans un communiqué publié ce mardi, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP-France dégage) a indiqué qu’un détenu a été « torturé » à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Guy Marius Sagna et ses camarades révèlent que le détenu en question s’en est sorti avec une « joue balafrée » et mêlent en cause un garde pénitentiaire qui, selon eux, est un habitué des faits.

Un « détenu politique » a été victime de torture ce mardi à la prison de Rebeuss. C’est du moins ce que l’on peut retenir du communiqué du FRAPP « Le FRAPP apprend que le détenu politique répondant au nom de Cheikh Thiam, gardé à la chambre 10 de la prison de Rebeuss, a été violemment tabassé par un garde pénitentiaire qui lui a balafré la joue.

Ce garde pénitentiaire est, qui plus est, habitué des faits et compte d’autres victimes parmi les détenus de la prison de Rebeuss », lit-on dans le communiqué. Dans ce sillage, le FRAPP dit dénoncer cet acte qu’il assimile à de la « torture physico-psychologique ». Ainsi, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine interpelle les défenseurs des droits de l’homme et les associations de défense des droits des prisonniers pour qu’ils réagissent sur la situation    qui,    selon    lui,    relève    de « l’arbitraire ».

Poursuivant leur argumentaire, les camarades de Guy Marius Sagna rappellent que le Sénégal a signé des conventions qui interdisent les traitements inhumains et invitent, dans la foulée, les autorités à veiller au respect de ces instruments internationaux pour, disent-ils, garantir les droits des prisonniers. En guise d’exemple, le FRAPP cite la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT), la déclaration universelle des droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques ect.


C’est d’ailleurs dans cette dynamique qu’ils disent considérer le ministre de la justice, le président de la République et l’administration pénitentiaire comme responsables de tout ce qui arrivera aux détenus de la prison de Rebeuss.

EL HADJI MODY DIOP

Vérifier aussi

images 3

Violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal : Trois (03) femmes sur dix (10) subissent une forme de violence

La Cellule Genre du ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé, ce …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *