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Présidentielles 2024: Les partisans de Karim Wade à Kaolack réclament la diligence du dossier
Présidentielles 2024: Les partisans de Karim Wade à Kaolack réclament la diligence du dossier

Réhabilitation des droits de Karim Wade : Ca ne sera pas facile de faire tout ce travail avant la Présidentielle selon des experts

La révision du procès de Karim Wade ne sera pas chose facile. Selon Les Echos, les étapes à franchir sont conséquentes. Les participants au dialogue national initié par le président du pays se sont accordés sur le fait que Karim Wade et Khalifa Sall, deux figures de la politique condamnées respectivement en 2015 et 2018, puissent se présenter à la présidentielle de février 2024. Un scrutin au sujet duquel le chef de l’État, qui en est à son deuxième mandat, n’a pas encore déclaré ses intentions.

Si on doit réformer la CREI, précise le journal, il faut d’abord faire un projet ou une proposition de loi qui, voté (e) par l’Assemblée nationale, doit être promulgué (e) par le président de la République. Ensuite, il faut sortir les décrets d’application. Selon des experts du droit, consultés par le quotidien, il est impossible de faire tout ce travail avant la Présidentielle de 2024. Karim Wade pourrait encore ses rêves présidentiels s’envoler.

Karim Wade et Khalifa Sall pourront-ils être candidats à la présidentielle prévue en février 2024 ? Oui, répond la Commission politique du dialogue national, initiée par le président Macky Sall ; des discussions boycottées par une partie de l’opposition, dont Ousmane Sonko.

Karim Wade du Parti démocratique sénégalais (PDS) avait été condamné en 2015 pour enrichissement illicite, et Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, en 2018 pour « escroquerie sur les deniers publics ». Au dialogue national, un consensus a ainsi été trouvé sur la possibilité pour ceux qu’on surnomme parfois « les 2 K » de participer à ce scrutin.

« Karim Wade et Khalifa Sall ont la possibilité maintenant de se présenter »

Leurs candidatures avaient été retoquées par le Conseil constitutionnel pour la présidentielle de 2019 du fait de leurs condamnations. Karim Wade et Khalifa Sall avaient tous deux bénéficié d’une grâce présidentielle.

Les délégués au dialogue national du pouvoir, de l’opposition, de la société civile et des « non-alignés » , représentés par Déthié Faye, se sont accordés sur une modification du code électoral : « C’est l’article L28. Nous avons ajouté la grâce présidentielle comme étant un moyen aussi pour qu’on ne puisse pas refuser à un citoyen de figurer sur les listes électorales. Ils ont la possibilité maintenant de se présenter. »

Nafissatou Diallo, porte-parole du PDS, Karim Wade est de toute façon bel et bien « électeur et éligible » depuis 2020, le délai de 5 ans après une condamnation ayant expiré. Le parti réclame une révision du procès du fils de l’ancien président. Demande « actée » par les délégués au dialogue, affirme la députée. Concernant le cas d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, condamné le 1er juin à 2 ans de prison ferme, il reste en suspens.


Les conclusions du dialogue, attendues au plus tard le 24 juin, devront au final être validées par le chef de l’État. Il n’y a par ailleurs pas eu de consensus sur la question d’une éventuelle troisième candidature du président Macky Sall pour 2024 : chaque camp est resté sur sa position.

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