Le président somalien a promulgué mardi la loi prolongeant son mandat de deux années. Alors qu’il est arrivé à échéance depuis le 8 février. Ce geste intervient après le feu vert de la chambre basse du parlement. La mesure est dénoncée par le Sénat et l’opposition.
C’est un développement qui est loin d’apaiser le climat politique déjà tendu dans le pays. Depuis l’échec des négociations entre le président Farmajo et des leaders régionaux du pays, ayant empêché la tenue de la présidentielle.
La communauté internationale met en garde contre une décision « constituerait une grave menace pour la paix et la stabilité de la Somalie et de ses voisins » et n’exclut pas de sévir. Tout en appelant à la reprise du dialogue en vue de l’organisation des élections démocratiques.