La base militaire française de Faya, au Tchad, a été «rétrocédée» ce jeudi 26 décembre à l’armée tchadienne, moins d’un mois après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et Ndjamena, a annoncé l’état-major tchadien dans un communiqué.
«L’état-major des armées tiendra informée l’opinion sur les futurs désengagements de la base d’Abéché et Ndjamena», a précisé le communiqué tchadien, à trois jours des élections législatives, provinciales et locales.
La base militaire française de Faya au Tchad, a été «rétrocédée» jeudi à l’armée tchadienne, moins d’un mois après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena, a annoncé l’État-major tchadien dans un communiqué transmis à l’AFP.
Un premier contingent de 120 soldats français a quitté le Tchad vendredi 20 décembre, trois semaines après l’annonce surprise de la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena, a annoncé le ministère des armées tchadien. Ce premier mouvement de soldats, dix jours après le départ des avions de chasse français, fait suite à la décision de ce pays du Sahel de mettre fin à plus de soixante ans de coopération militaire en rompant les accords qui le liaient à la France depuis la fin de la colonisation.
Des troupes et des avions de combat français ont stationné au Tchad quasiment sans discontinuer depuis l’indépendance en 1960, servant à la formation et l’entraînement des militaires tchadiens. Les avions constituaient un appui aérien qui s’est avéré primordial à plusieurs reprises pour stopper des rebelles cherchant à s’emparer du pouvoir.