Six mois de prison assortis du sursis, telle est peine infligée à C. T. Ndiaye hier jeudi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Émigré établi en Italie, le prévenu a été traîné à la barre par sa génitrice, A. Seck qu’il aurait menacée de tuer.
C. T. Ndiaye ne va pas oublier de sitôt son séjour à Dakar. Âgé de 38 berges, l’émigré a humé l’air frais de la liberté hier jeudi, après quelques jours passés à la Maison d’Arrêt de Rebeuss. Il répondait des chefs de menace de mort et de détention illégale d’arme devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Cependant, le prévenu a énergiquement contesté les faits qui lui sont reprochés.
« Ma mère m’a humilié devant mes enfants. Elle m’a bousculé, m’a fait tomber. Mon pied me fait toujours mal », a dénoncé le père de famille de quatre enfants, sans pour autant revenir sur le mobile de son altercation avec sa maman.
Poursuivant, il révèle qu’il compte rentrer en Italie à la fin de ce mois d’Août. « Je ne fume pas, je ne bois pas de l’alcool. J’ai certes une arme à feu. Mais je ne l’ai jamais menacée de mort », a-t-il balayé d’un revers de main.
Invité à s’assoir sur les sièges de devant à la fin de l’interrogatoire d’audience, M. Ndiaye se jette par terre et pleure toutes les larmes de son corps. « Vous pouvez me laisser mourir en prison », hurle-t-il. Mais, il sera vite maîtrisé et acheminé dans le box des accusés par deux gardes pénitentiaires.
Suite à cet incident, la représentante du Ministère public a requis l’application de la loi.
Prenant la parole, la défense a écarté le délit de menace de mort. A en croire Me Cissé, son client dispose d’une autorisation de port d’arme. Même si, reconnait-il, son permis a expiré.
Au final, le président de la séance a infligé une peine d’avertissement de six mois avec sursis au prévenu.