Le député Guy Marius Sagna hausse le ton et averti la Direction générale des élections (DGE) pour refus de délivrance des fiches de parrainage. Selon les dernières informations, le parlementaire court toujours derrière la direction enfin d’obtenir les documents nécessaires pour se préparer vers les prochaines échéances électorales en 2024.
En tournée européenne depuis quelques semaines, Guy Marius Sagna évoque les raisons qui ont conduit la Direction générale des élections (DGE) à refuser de délivrer des fiches de parrainage au candidat Ousmane Sonko. D’après lui, « ce parrainage se transformera en référendum pour ou contre Ousmane Sonko ». « Quand nous allons arpenter les villages et quartier du Sénégal pour faire parrainer notre seul et unique candidat Ousmane Sonko, le Sénégal sera en effervescence, en ébullition, en éruption. C’est de cela dont Macky Sall a peur car cela va être un plébiscite, un référendum pour Ousmane Sonko qui sera porté par, je ne dis pas 900.000 sénégalais parrains, mais pas moins de 3 millions de parrains sénégalais », a dit Guy Marius Sagna. Qui ajoute : « Voilà pourquoi de manière flagrant et antidémocratique Macky Sall ne veut pas remettre de fiche de parrainage à Ousmane Sonko car ce parrainage se transformera en référendum pour ou contre Ousmane Sonko ».
Selon le député, la deuxième raison du blocage des fiches de parrainage de Ousmane Sonko c’est de provoquer les « patriotes pour les pousser à poser des actes illégaux afin de repousser l’élection présidentielle ou d’être candidat ou de densifier la chasse aux militants et sympathisants de PASTEF. Il ne faut écouter que Ousmane Sonko et le bureau politique de PASTEF » poursuit-il.
Pour Guy Marius, le Sénégal a des milliers d’abris provisoires qui servent de classes. « Le Sénégal a un déficit de plus de 6000 enseignants, de plusieurs milliers de table-banc… J’exprime ma solidarité aux élèves et aux enseignants qui commencent cette année scolaire dans ces conditions d’extrême dénuement résultats du vol de nos deniers publics par nos élus et du pillage néocolonial permis par nos élus.
Avec le 5e président de la république du Sénégal, Ousmane Sonko, nous allons bientôt tourner cette page parasitaire et néocoloniale », a-t-il indiqué.