L’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) SUTSAS-SUDTM SAT Santé/D-CNTS/Santé And Gueusseum s’insurge contre la tentative de viol et d’agression dont a été victime une de leur collègue. Les syndicalistes n’écartent pas de boycotter le service de nuit dans les postes de santé et les maternités dans l’insécurité totale.
La tentative de viol et d’agression contre la sage-femme, Gnima Sagna au poste de santé de Fajal (district sanitaire de Joal) et aussi celle physique dont est victime Marame Ndoye au poste de santé de Gorom2 (district sanitaire de Sangalkam) fait réagir l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) SUTSAS-SUDTM SAT Santé/D-CNTS/Santé And gueusseum. Dans un communiqué dont copie nous est transmise, les syndicalistes rappellent que tout cela, s’est passé moins de deux mois après la récente fracture de la main de Mariama Cissé, infirmière chef de poste (ICP) de santé de Mboyar (district sanitaire de Diofior) par un autre malfrat. « Ces violences gratuites, sans aucune suite dissuasive, interpellent le Ministre de la Santé et de l’Action sociale au moment où ces infirmier(e)s chef de poste (ICP) et Sages-femmes d’état, piliers du système, logés dans des abris peu décents et sans indemnités, respectables et honorant difficilement leurs factures d’eau et d’électricité, ne bénéficient d’aucun gage de sécurité.
And Gueusseum n’hésitera pas, si ce péril devrait perdurer, à donner un mot d’ordre de boycott du service de nuit dans les postes de santé et les maternités dans l’insécurité totale », martèlent les syndicalistes. Dans la même veine de violence, And Gueusseum flétrit les violences faites sur les manifestants par les forces de l’ordre et les forces « occultes tout comme celles estudiantines et scolaires subies par les enseignants et soutient le SAES dans son combat contre l’arrogance, l’indiscipline et la terreur à l’endroit de nos stoïques soldats du savoir qui méritent un meilleur traitement pour un sort meilleur ».
Ils rappellent et s’insurgent contre ce qu’ils appellent le dilatoire du ministère de la santé et de l’Action sociale (MSAS) dans l’élaboration de l’arrêté organisant la formation complémentaire des techniciens supérieurs de la santé en vue de leur reclassement au moyen de comités créés par son département incluant les pourfendeurs du décret (le ridicule ne tue pas) tout en excluant les initiateurs et défenseurs (SUDTM-SAT Santé/D-CNTS Santé) de sa signature avec pour conséquence un éternel surplace inacceptable dans la démagogie. Ainsi, ils tiennent responsables la tutelle de toute détérioration du climat social dans le secteur.
S’agissant de la pandémie, le syndicat continue de déplorer le relâchement quasi total des décideurs, des populations et des techniciens dont les conséquences redoutables charriées par les nouveaux variants de toutes sortes se passent de commentaires. Sous ce rapport, l’ASAS invite le personnel de santé non encore vacciné bien que la vaccination ne soit obligatoire à se faire vacciner pour convaincre les plus sceptiques à croire aux vertus des antigènes qui ont déjà sauvé de la poliomyélite, du tétanos, de la rougeole entre autres et qui contribuent à réduire de manière drastique le nombre de cas de contaminations de la Covid-19 dans les pays où la couverture vaccinale est plus élevée.