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Violence électorale, Plainte tous azimuts, Transhumance, Casamance...: Le Grand oral d'Alioune Tine
Violence électorale, Plainte tous azimuts, Transhumance, Casamance...: Le Grand oral d'Alioune Tine

Violence électorale, Plainte tous azimuts, Transhumance, Casamance…: Le Grand oral d’Alioune Tine

Alioune Tine Le fondateur d’AfrikaJom center a passé en revue les questions brûlantes de l’heure. Il s’agit de la violence dans la campagne, la transhumance, la question de Casamance avec son lot de polémique et l’élection de Donald Trump. Ce dernier a livré des esquisses de solutions pour une démocratie sénégalaise plus forte. Il était l’invite du Grand Oral sur Rewmi Tv.

A une semaine de la clôture de la campagne Alioune Tine a procédé a une analyse dans un contexte ou des plaintes pleuvent entre leaders politiques. Mais dit-il « ce qui est désolant c’est quand on est dans une campagne avec des conflits verbaux mais il y a des choses à ne pas accepter comme à Dakar avec Abass et à Kougheul. » Mais selon lui Abass Fall devrait au mois être entendu par les limiers et il faut une enquête aussi à Kougheul. «  J’ai apprécié le discours de Diomaye car il a déclaré qu’un sénégalais ne doit pas atteinte à la vie d’un autre sénégalais.

Les attaques en dessous de la ceinture.  Cela veut dire que les choses sont archaïques dont des caravanes. Mais il faut s’interroger et contrôler le budget de campagne. L’état doit les financer mais aussi les contrôler pour éviter le phénomène du blanchiment d’argent et qui existe ailleurs », a martelé Alioune Tine. Selon lui il existe des organisations criminelles, qui financent des campagnes. Ce sont les leaders politique à garantir la sécurité des sénégalais et leur intégrité. Mais invite les candidats à des débats pour d’autres forme de campagne. A l’en croire, le CNRA  doit réfléchir sur une campagne qui crée des débats et discuter. Il a indiqué que « la démocratie sénégalaise fascine et veulent savoir ce qui s’est passé avec Diomaye au regard des autres pays de la sous- région. Mai la violence régresse. »

Dans une analyse Alioune a démontré qu’en 83, 88 et en  2012, l’on a noté une dégringolade de l’éthique et de la déontologie politique.  S’il y a une évolution c’est dans l’expertise électorale, de l’observation le jour  de l’élection mais que le pays  a verrouillé à partir de 98. « Il y a une évolution à partir de 83, une évolution.. par rapport à 83 ou on a voté sans carte d’identité et sans isoloir. A partie de 91, on a commencé à avoir un code électoral nouveau. En 93 il y a eu un échec car on avait tué le vice- président du conseil constitutionnel. Mais en 98 il y a eu un changement  avec l’Onel et confié a des militaires.. Et à chaque fois que les militaires ont été impliqués c’est pour progrès et de l’impartialité. Les législatives sous leur houlette mais il y’avait un équilibre et avec tous les ténors à l’assemblée nationale et qui préparaient déjà », s’est-il confié. 

L’invité a rappelé que dans leur rapport à l’époque Abdou Diouf leur avait répondu. Il venait de prendre acte car seul la Raddho observait les élections à l’époque sur une base scientifique grâce à une université canadienne et avec  la francophonie.  L’invité a poursuivi  en soutenant qu’en 2000 l’observation  s’est poursuivie. «  C’est la première coupure qu’on a eu. C’est la première transition  ave un scrutin transparent et l’audit du fichier, la carte électorale etc. Ce fut un déclic. Car la transition pouvait aller vers la bonne gouvernance et de mettre les organes de lutte contre la corruption et de détournement de fonds et avoir la vertue en politique. Mais il faut noter toutes les tentatives de fraude  se passent avant.  Mais aussi il faut les énumérer et disons le changement de paradigme », a soutenue Alioune Tine. 

La transhumance : Un phénomène de dévitalisation de la démocratie

Le fondateur  d’AfrikaJom Center, est revenue sur la transhumance qu’il qualifie tel un phénomène de « dévitalisation de la démocratie » et cela fait parti des pathologies de système représentatif démocratique du Sénégal. En réalité dit-il «  les partis c’est une vision, une idéologie, des valeurs et des militants avec des principes. Alors avec le phénomène de la transition c’est la création de multitude de partis d’où des opérateurs politiques sans vision, sans principe sans valeurs. Comme disent les ivoiriens « le restaurant » faisant allusion à la Transhumance. C’est un dévitalisation de la démocratie à tel point qu’on est en train de le vivre comme une espèce de fin de cycle. » 

Luter contre système est difficile selon Alioune Tine car faisant face à «  une clientèle électorale » et impossible de l’enlever. L’invité du Grand oral a mis le curseur sur des reformes car les pathologies de la démocratie ont donné un phénomène à grande échelle  dont le populisme : « celui de la gauche et de la droite. »  Il a estimé  qu’au Sénégal il faut analyser quel est l’apport de la diaspora par rapport à ce qu’on l’on vit.  «  La diaspora surveille ce qui se passe et il y a un débat dans la nouvelle vague. En 2011 2012,   il faut savoir ce qui a fait émerger Macky Sall. On a eu une transition ratée avec Wade, pire ave Macky car il y a eu un travail extraordinaire. Mais tout cela il les a mis de côté.

Le problème  ce sont les mandats car le deuxième est une obsession. C’est dans la culture politique ambiante. En 2007, il y a eu boycott des législatives. Ce qui est une pathologie déjà » q regretté A. Tine.  Pour le cas de Macky il a éliminé Karim et Khalifa Sall. Pour lui le pouvoir d’état, une fois acquis, tous les opérateurs politiques vont tenter le coup avec vous. Il a donné l’exemple de ceux qui ont soutenu le troisième mandant qui migrent vers le Pastef. « Ce qui est une pathologie structurelle »

Pour trouver des solutions face à « ces dérives », malgré le saut qualitatif,  Alioune Tine dit avoir saisi les têtes de listes pour aider le ministre de l’Intérieur. «  On intervient publiquement et on fait des commentaires. Mais on se fait  insulter mais bon il faut aussi susciter le débat et trouver des solutions et impliquer tout le monde », a-t-il ajouté. Mais cette pratique à soulevé de polémiques. Des pontes de l’ancien régime qui font les yeux doux au pastef. Tine a insisté sur le « ngor », et la dignité humaine et qu’il faut voir comment utiliser les valeurs pour soigner les pathologies de la démocratie. « Il faut redonner de la valeur à la démocratie car on est dans une impasse. Les opérateurs politiques anticipent et le savent. Mais être sur une liste et investi et se lever un jour pour quitter la coalition mais c’est de la trahison. 

Les trahisons politiques discréditent le leadership politique. Cela fait des dégâts et on doit abolir cette trahisons en cour de route. C’est le piège de l’électoralisme » a argué l’invité. Mais ce qui est bien selon Tine, c’est le langage de la base pour dire non on n’en veut pas. Cette protestation de la base est importante et c’est déjà une bonne chose.

A.Tine : « Sonko n’est pas ethniciste »

Avec cette campagne électorale, ce sont autant de plaintes qui s’annoncent. C’est le cas entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne, Anta Babacar Ngom et Ousmane Sonko. Un fait rare, dans le cadre de la campagne. Selon A. Tine,  le Procureur n’a rien à voir dans cette affaire où les coups pleuvent, c’est la règle. « Il faut que Sonko l’accepte. J’ai travaillé pendant la période la plus dure. J’ai dit à Diome de ne de ne pas instrumentaliser cette affaire de la Casamance. Les populations là-bas sont mûres et ne veulent pas de l’indépendance. Jamais je ne les ai vu avec un sentiment d’appartenance aussi fort. Je travaille là-dessus depuis 81 et en tant que médiateur.  La Casamance se porte bien. Il y a une transformation résiduelle du conflit avec le trafic de cannabis, de trafic d’armes. Quand on parle de retour de la paix cela prouve qu’il y a des avancées. Je comprends Sonko qui est casamançais et se méfie de cette instrumentalisation et s’en méfie comme de la peste car il est conscient », a souligne Alioune Tine. 

 Dans le même ordre d’idées, il renchérit. «  Sonko n’est pas ethniciste, il n’est dans cette logique. Il se sent sénégalais très fortement. Donc on ne pas lui faire ces accusations de cette nature. Que Madiambal l’utilise je trouve que c’est odieux. Mais cela n’en veut pas la peine que de l’amener en prison. Il faut arrêter d’instrumentaliser politiquement la question de la Casamance et il faut avoir un consensus pour dire que cette question on veut que ça se règle et on donne la main à Sonko et Diomaye pour le faire car c’est ce que les casamançais attendent de nous et de tout le monde ».

Et pourtant Sonko avait promis la prisons à toute personne qui s’aventurerait à aborder cette question. Alioune Tine répond sèchement : «  Il n’est pas juge. Il n’a aucune compétence et doit arrêter de le dire.  Il ne faut pas qu’il confonde la  tenue des deux statuts : chef de parti et Premier ministre. S’il y a des problème il y a un ministre de la Justice. Sonko ne peut pas manipuler Ousmane Diagne. Diomaye est dans la transparence et l’impartialité de la Justice. Si les lignes ont bougé, c’est  dans la justice mais il faut approfondir car Sonko n’est pas juge et ne peut mettre personne en prison. Il faut éviter la confusion de genre. »

Face à la « Tyrannie de la majorité et le despotisme de la majorité » comme disait Tocheville, Tine estime qu’il faut sen méfier. Néanmoins il y a eu la réplique du Mfdc face à la déclaration de Sonko. Un incident qui ne risque t-il pas d’annihiler les efforts consentis par l’ancien régime ? Alioune Tine argue que : « c’est de  la politique en parlant de négociation. Il faut négocier. Il y’avait Diamacoune. Il est parti. Le Mfdc, personne n’a aujourd’hui les capacités  et la culture de Diamacoune et de la tolérance. Il tenait à la vérité. On est dans une face ascendante ou deux personnes ont la volonté. Diomaye et  Sonko ont la volonté d’en finir donc il faut les soutenir quel que soit le bord où on se situe. » 

S’agissant du livre écrit par l’historienne française Séverine  Dalberto, le fondateur d’AfrikaJom a mis en avant les libertés académiques. Selon lui c’est comme s’il existait une espèce de tabou du fait du conflit casamançais. Notant qu’il faut avoir la même démarche quand on parle de l’histoire du Fouta ou du Djolof. «  Ce sont des historiens qui parlent. Aller en Suisse ou en Italie avec la décentralisation. On peut développer avec plus de sérénité et d’intelligence. La Casamance est solide. Il ne  faut pas en faire une tragédie. Il faut considérer ces questions. Les politiques dramatisent les choses. C’est ce que fait Madiambal », a évoqué Tine.

Promesse de  réformer la loi d’amnistie 

Thierno Alassane Sall a promis de réformer cette loi  une fois à l’assemblée nationale. La tête de liste de Sénégal Kese, a insisté sur l’abrogation de cette loi. Interpellé,  A. Tine a rappelé que le pays était dans une impasse totale ou les sénégalais n’en voulaient pas du report. Macky dans une impasse, mais certains ne voulaient pas de Diomaye et de Sonko comme candidat. Et il fallait trouver une solution. D’où la loi d’amnistie qui nous a sorti de l’impasse.  « Il faut que les gens le comprennent. C’est un remède quand on était dans l’impasse démocratique. Mais c’est un poison avec cette question de l’impunité.. maintenant l’amnistie ne couvre pas des crimes internationaux ni la torture  et les crimes extra- judiciaires. Ces choses là on peut les juger ici. On traîne des choses depuis 2011 et 2012 avec des morts sur les victimes etc. Un plaidoyer pour leur indemnisation. Mais on a recommencé et en mais rien ne garanti que c’est fini. Tous les signes le montrent et il faut une commission « justice,  vérité, réconciliation pardon et indemnisation ». Je plaidé aussi pour un stèle où on va inscrire le non des victimes et que cela serve de frontières et dire plus jamais ça. Il faut refonder, réformer et avec la paix et les sénégalais » a invité Alioune Tine. 

Sur le processus électoral. Alioune Tine a invité les autorités à apporter des changements  compte tenu du fait que Macky avait beaucoup torpillé Le document. Il a invité les jeunes à aller récupérer leur carte d’électeur car dans certaines commission le retrait se fait très lentement. Pour le profil de député, il fera savoir que  l’assemblée et à l’image réduite de la société sénégalaise. Il a plaidé l’érection d’un institut pour former le citoyen.  « Des partis sont comme des partis lepeniste. C’est aussi le populisme qui frappe à nos portes car soit à la manière sénégalaise soit par un coup d’état militaire comme au Sahel. On a une philosophie africaine extraordinaire et voir ce qu’il faut. On explore toutes les pistes et aussi les plus grands critiques du libéralisme. Il faut revenir en nous-mêmes », a-t-il souligné. La presse à un rôle à joué et encire promouvoir l’Afrique en tant que valeur sinon ce seront des guerres etc.

Retour de Donald Trump

Sur le retour de Donald Trump Tine se disait inquiet mais par la suite, il a parlé de réconciliation. Ce qui le rassure. D. Trump qui s’entend avec Poutine. D’où la guerre en Ukraine. Un soutien inconditionnel à Israël, Tine a indiqué qu’il existe une dégradation de la situation mondiale. « Il est impulsif, bizarre certes. Il peut jouer au faiseur de paix.

On peut avoir un tout petit espoir. Mais le passage à Nicaragua c’est fini et va porter préjudice aux jeunes émigrés sénégalais. Cette question doit être géré par nous, mais aussi avec les pays de destination. Nos compatriotes aussi ont peur mais il faut aussi que les autorités protège leurs compatriotes  » a-t-il conclut.

MOMAR CISSE


 

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