Placé sous le Haut Patronage du Président de la République du Sénégal Macky Sall, le 20ème Congrès de l’Association des Sociétés d’Électricité d’Afrique (ASEA) a été officiellement lancé hier au Centre International de Conférence Abdou DIOUF (CICAD) de Diamniadio.
La présidence de l’ASEA passe de l’Afrique Australe à l’Afrique de l’Ouest, d’un pays anglophone à un pays francophone. Pape Mademba Biteye assure à partir de ce dimanche, la présidence de l’Association des Sociétés nationales d’électricité d’Afrique. Lors de la cérémonie officielle du 20e congrès de l’ASEA, qui s’est tenu à Diamniadio, le directeur général de la Senelec a reçu les attributs de la présidence (drapeaux et insignes) et devient le nouveau président de l’ASEA pour 2022-2025.
Cette rencontre qui réunit plus d’une trentaine de pays africains, qui va se tenir du 14 au 21 juillet, a pour thème : La nécessité de service public et la performance des Sociétés Africaines d’Électricité. Cette cérémonie d’ouverture présidée par Madame Aïssatou Sophie GLADIMA, ministre du Pétroles et des Énergies, en présence de Monsieur Peter KAPALA, ministre zambien des pétroles, du Vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), en charge, de l’Énergie du Climat et de la Croissance Verte, Monsieur Kevin KARIUKI a été marquée par le passage de témoin entre l’ancien Président de ladite association, Victor Mulenga MUNDENDE de la Zambie et le nouveau Président Papa Mademba BITÈYE.
Ce dernier qui va assurer cette présidence durant trois ans, annonce : « Je mesure ainsi à leur juste valeur les enjeux qui sont devant nous dans un environnement où notre continent est obligé de travailler à la recherche de solutions endogènes pour relever le défi de l’accès au service énergétique moderne pour nos villes, pour nos campagnes, pour soutenir le développement de nos économies et subvenir aux besoins d’une population jeune et croissante… Nous le savons tous, nous l’avons dit et répété tant de fois, et dans différentes circonstances, le taux d’électrification dans nos pays doit se hisser à un niveau acceptable et en conformité avec un monde moderne dans lequel nous trouvons notre place. Combien de temps faut-il encore pour supporter le paradoxe d’être le continent le plus riche en ressources de toutes sortes, aussi bien naturelles qu’humaines… »